Lorsque j’ai commencé à m’intéresser à la généalogie, je ne devais avoir que 8 ou 9 ans.
Mon grand-père, Robert Tinthoin (1904-1993) racontait à ses petits-enfants les histoires prodigieuses d’ancêtres partis en Algérie dans la 1ère moitié du 19ème siècle, d’un autre s’étant embarqué, au départ des Etats-Unis, vers 1860, âgé d’à peine 16 ans, pour voguer le long des côtes africaines, ou encore d’un troisième ayant concouru à la reconstruction de l’Hôtel de Ville de Paris après 1871.
Plus tard, lorsque j’ai voulu objectiver toutes ces informations, je me suis retrouvée sans documents, les écrits de mon aïeul n’étant pas arrivés jusqu’à moi.
C’est à ce moment là que je me suis mise en tête d’écrire la biographie de chacun de mes ancêtres.

Pourquoi écrire une biographie ?
Nous avons parfois le tort, lorsque nous faisons des recherches, de nous émerveiller de tout ce que nous pouvons trouver, sans pour autant mettre en place l’organisation adéquate. Pourtant, c’est le point clé.
Prendre le temps de mettre par écrit ce que nous trouvons, de sourcer les informations, de décrire les pistes explorées sont autant de réflexes à avoir pour ne pas nous perdre dans les méandres des archives…
La première chose à faire est de reconstituer l’entourage de votre ancêtre, qu’il s’agisse de son époux(se), de ses enfants, de ses parents. Retrouver les dates clés de son existence, à travers les seuls registres paroissiaux et d’état civil, les recensements de population ou encore les registres matricules est une étape incontournable. C’est ainsi que vous en apprendrez davantage sur ses lieux de vie, les professions exercées, sa présence – ou pas – au mariage de ses enfants..
A partir de ces quelques informations, la réalisation d’une frise chronologique mettra en lumière les grandes périodes de sa vie.

C’est à partir de ce document que des recherches plus poussées pourront être réalisées. Les informations cadastrales et hypothécaires vous donneront des indications sur les terres ou maisons qu’il aurait pu détenir. Les actes notariés vous renseigneront sur ses biens, soit au moment de son mariage – s’il y a eu contrat – soit lors de la succession de son épouse par exemple. La presse ou les agendas spécialisés vous indiqueront s’il détenait une société, ou s’il avait eu maille à partir avec la justice, etc.
Mais les possibilités qui s’offrent à vous sont infinies.
D’ailleurs l’on dit bien que l’on commence des recherches généalogiques… Je n’ai, pour ma part, encore jamais vu quelqu’un me dire qu’il les avaient finies… 😉
Que de bons conseils ! J’aime aussi votre conclusion
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Merci ! Et effectivement, je pense que la recherche généalogie est sans fin. C’est d’ailleurs ce qui fait son charme finalement !
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Merci !.. et bonnes recherches !
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