Ne nous voilons pas la face : bien que native de Bretagne, région dans laquelle j’habite à nouveau depuis 10 ans désormais, je n’ai pour autant jamais fêté de « Noêl breton ». Néanmoins, quelques lectures m’ont permis d’en apprendre plus à ce sujet. On peut d’ailleurs, à ce titre, citer les écrits de Pierre-Jakez Hélias, célèbre auteur du Cheval d’Orgueil.
Les Noël bretons sont empreints de coutumes celtiques, et de contes et légendes que vous ne manquerez pas d’apprécier s’il vous vient l’envie de vous y pencher.

En famille, en attendant de partir à la messe, des dégustations de crêpes permettaient d’attendre l’heure fatidique, autour d’un feu où une grosse bûche de chêne permet de garder la maison au chaud de longues heures. Car le point d’orgue des Noël d’antan était la fameuse messe de minuit, à laquelle chacun se rendait, parfois après avoir parcouru plusieurs kilomètres. Ce trajet pouvait se faire à pied pour ceux qui n’avaient pas de moyens de locomotion, mais toujours en procession, au flambeau, en chantant.
Ceux qui étaient amenés à rester à demeure pour garder les bêtes, par exemple, en profitaient pour disposer des bottes de paille autour des champs, pour attirer de belles récoltes pour l’année suivante.
L’arrivée à l’église était synonyme d’offrande, que l’on disposait devant la crèche. Qui une pomme, un panier, un peu de beurre, ou, pour les plus riches, une pièce.

De retour à la maison, la veillée commençait. On y dégustait des plats typiques comme le kig à farz
Les enfants (Noëlloux) ne trouvaient guère davantage qu’une pomme rouge ou une pomme d’orange (orange) dans leurs sabots, mais la joie de Noël était ailleurs, particulièrement dans les contes et légendes qui entouraient cette période de l’année.

Car vous qui n’avez sans doute jamais vécu de Noël en Bretagne, sachez que lorsque retentissent les 12 coups de minuit, il est possible d’entendre le son des cloches des villes englouties, alors que les menhirs sortent de terre pour aller s’abreuver, laps de temps durant lequel il vous sera alors possible de chercher le trésor qu’ils couvent secrètement durant tout le reste de l’année…

Ah bon, vous ne me croyez pas ? Toujours est-il que si vous avez des ancêtres bretons, je vous invite à découvrir ces coutumes qui remontent à la nuit des temps.. 😉
Bien sûr que l’on vous croit 😊 Un bien joli récit !
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Merci beaucoup, je me sens moins seule.. 😉
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