
1855 – S’il n’est pas ici question de yard (unité de mesure anglaise équivalente à 0,91 mètres), on parle quand même beaucoup de largeurs et longueurs, en rapport avec les cotes d’un mur qui s’est effondré entre les propriétés de l’hospice et des Sœurs de Jeanne Jugan.



Au-delà des désagréments occasionnés par cet effondrement, ce document nous apporte des éléments sur les autres propriétés de l’hospice. Des recherches approfondies nous apprendront d’ailleurs que l’hospice possède aussi des fermes, dans un rayon de 5 kilomètres autour de Dinan.
Ce document nous confirme aussi les noms d’un certain nombre de protagonistes liés à l’hôpital ou aux Petites Sœurs des Pauvres de Jeanne Jugan. Isidore Gorbe, agent voyer d’arrondissement à Dinan (chargé de veiller à l’entretien /à l’aménagement de la voirie), Pierre Postel, entrepreneur, Monsieur Labbé Guérin, Messieurs de Ferron et Daubès, membres de la Commission Administrative de l’hospice, sœur Victorine Marie, etc…
Pierre Nicolas Postel, natif de Calorguen, a, dans les faits, le titre de maître maçon. Sans doute a-t-il, en 1855, une entreprise et quelques salariés voire apprentis à qui transmettre son savoir.
L’apprentissage remonte à la fin du Moyen-Âge. Il est très réglementé, tant du côté du maître que de l’apprenti, et dure plusieurs années à l’issue desquelles l’apprenti trouve alors souvent, chez son formateur, un emploi… voire une épouse. Les corporations, avant d’être supprimées à la fin du XVIIIème siècle, sont en effet, dans la majorité des cas, des « réseaux » où le lien social est prépondérant, et permettent de sauvegarder un patrimoine et une place dans la société.

1748 – Contrat d’apprentissage de Jean Baptiste Tinthoin (extrait)
(Archives Nationales, cote MC/ET/LII/339)
Il est possible de retrouver, dans les archives notariales, les contrats d’apprentissage de vos lointains ancêtres. Vous y découvrirez, certes, des informations sur les modalités de la formation de votre ascendant, mais pourrez aussi vous faire une idée très précise de son entourage proche.
Sources :
– Archives de l’hôpital de Dinan
– Archives départementales des Côtes-d’Armor
– Archives Nationales