
Bonne lecture à vous !
Challenge hebdomadaire #PROJET52 :
Année 2023
S13 : une litre funéraire
S12 : carte postale de commerce avec un nom de famille
S11 : ancienne publicité murale
S10 : fait divers dans un journal
S9 : chapelle d’un château
S8 : caveau d’une personnalité locale
S7 : emblème régional
S6 : menu de mariage ancien
S5 : faire-part de décès
S4 : corbeau
S3 : blason gravé ou sculpté
S2 : étiquette alimentaire ancienne
S1 : bouteille ancienne
Année 2022
S52 : tramway
S51 : chaise.. percée
S50 : outil ancien
S49 : terrain
S48 : vieille voiture
S47 : porte
S46 : stylo
S45 : carte postale ancienne
S44 : notre souris
S43 : mairie
S42 : chaire d’église
S41 : table d’archives vide
S40 : terme généalogique dans le dictionnaire
S39 : couverture d’un livre traitant de généalogie
S38 : table d’archives avec documents
S37 : entrée d’un cimetière
S36 : monument aux morts
S35 : plaque commémorative de guerre
S34 : monument religieux
S33 : écran de PC ouvert sur une généalogie
S32 : vue depuis une fenêtre d’un dépôt d’archives
S31 : encrier
S30 : Carte de Cassini pointant sur mon adresse
S29 : capture d’écran d’archives en ligne
S28 : tableau dans un lieu de culte
S27 : carte d’Etat Major avec pointage 1850
S26 : panneau d’exposition d’archives
S25 : plaque de rue de personnalité locale
S24 : sépulture
S23 : page d’un journal ancien
S22 : couverture d’un livre d’histoire locale
S21 : baptistère
S20 : acte ancien qui ne vient pas des archives
S19 : un saint patron dans un lieu de culte
S18 : ordinateur
S17 : photo d’un poilu
S16 : microfilm
S15 : bibliothèque
S14 : plume
S13 : tache sur un acte
S12 : crayon de bois
S11 : appareil photo
S10 : lecteur de micro-film
S9 : photo ancienne
S8 : fiche navette d’archives
S7 : acte illisible
S6 : photo ancienne
S5 : faire-part
S4 : poignées de porte
S3 : acte abimé
S2 : dos d’un registre
S1 : dépôt d’archives
CHALLENGE UPRO-G (mensuel)
– Décembre 222 : parcours d’un
marin
– Novembre : un enfant reconnu
– Octobre 2022 : Armoiries
– Septembre 2022 : Légende
– Août 2022 : Conseil de famille
– Juillet 2022 : une ville disparue
– Juin 2022 : un patronyme rare, Zoé
– Mai 2022 : un métier disparu, le goémonier
– Avril 2022 : une concession en Algérie
– Mars 2022 : un prêtre réfractaire
– Février 2022 : un bagnard
– Janvier 2022 : un commerce
– DECEMBRE 2021 : Une invention : JB Louis ALABOISSETTE
– NOVEMBRE 2021 : Nanine GRÜNER, morte en déportation
– JUIN 2021 : Une famille nombreuse, et non des moindres
CHALLENGE A-Z 2021
Le Challenge A-Z s’est terminé le 30 novembre. Rappel des articles publiés AMAURY, BIOGRAPHIE, CROIX, DIVORCE, EBENISTE, FILM , GUERRES, HÔTEL DE VILLE DE PARIS, INNOCENT, JOUET, KALEIDOSCOPE, LIEU (x / e), MARCHAND-MERCIER, NOËL Breton, ODEURS, PEINTRE, QUINTAL, ROBLES , SENATEURS, TERRE BATTUE, UNIFORME , VIREE , WC , XANTHIE , YAOURT , ZIZINE
29 mars 2023
Le challenge #projet52uprog de cette semaine 13 nous propose de partager la photo d’une litre funéraire.
Je vous propose un décor peint de Taden, commune voisine de ma ville de résidence.
25 mars 2023
Les Archives Départementales des Côtes-d’Armor ont ré-ouvert ce mardi 14 mars, après des mois de fermeture. Dans l’intervalle, la consultation des archives était conditionné à la réservation préalable d’un créneau, ce qui nécessitait parfois d’attendre plusieurs semaines.

Archives privées, Michèle Bodénès
Ce 22 mars, j’avais préparé ma visite pour consulter de nombreuses archives, dans des séries diverses et variées, comme vous pourrez le constater en lisant cet article…
22 mars 2023
Challenge #projet52uprog, semaine 12 : une carte postale de commerce avec un patronyme.

Archives privés, Michèle Bodénès
Partons à Sidi-bel-Abbès, au carrefour des 4 horloges…
15 mars 2023
Challenge #projet52uprog, semaine 11 : une ancienne publicité murale.

Un livre à feuilleter…
Sans doute en croisez-vous sur vos trajets quotidiens, sans forcément les voir. Et pourtant, elles méritent toute notre attention.
Bonne lecture !
11 mars 2023
Dans l’entre deux guerres, la présence de l’armée française sur des territoires lointains a sans doute vu évoluer certains de vos ancêtres.
Ce fut notamment le cas du grand-père maternel de mon époux.

Paul Wibrech (1904-1967), en 1929
Bonne lecture !
8 mars 2023
Challenge projet52urpog, semaine 10 : un fait divers dans un journal….
… qui traite de la disparition du maire de Quévert…

Le Réveil de Mauriac, 5 décembre 1906
Je ne me lasse pas de retracer la vie de ma commune de résidence à travers les faits divers et autres articles de presse des XIXème et XXème siècles.
Bonne lecture !
4 mars 2023
Le #ChallengeUproG de ce mois de mars nous invite à partager un article sur le thème du Contrat de mariage.

Extrait de contrat de mariage
J’ai choisi un contrat de mariage de 1902, signé à Treignac (Corrèze) en l’étude de Maître de Masson de Saint-Félix.
Bonne lecture !
1er mars 2023
Challenge #projet52uprog, semaine 9 : chapelle d’un château.
Du Château de la Garaye, sis sur la commune de Taden (Côtes-d’Armor), et datant du XVIème siècle, il ne reste que quelques ruines. Les dépendances du château ont été réaménagées en maison d’hôte, gîte et salles de réception. Il semblerait que le site ancien soit voué à la disparition.
Un peu avant l’entrée du château subsiste quelques pans de mur de la chapelle, datée du XVIIIème siècle. Mahéo décrit ce lieu comme un simple oratoire où les deux illustres époux – le comte de la Garaye et la comtesse – ont plus d’une fois prié et peut-être versé des larmes.

La chapelle, photo de Véronique Orain
Au décès du comte Claude Toussaint Marot de La Garaye (1755) et de la comtesse (1757), le site est laissé à l’abandon, ce qui explique son état actuel.
Que va-t-il advenir de ce patrimoine ?
On retrouve, dans les archives de l’ACMH (Compagnie des Architectes en Chef des Monuments Historiques), des croquis d’Arnaud de Saint-Jouan, présentés dans le cadre de sa thèse d’admission au concours d’architecte en chef des monuments historiques.

Ne peut-on rêver à un avenir moins funeste pour ces lieux ? Ces aquarelles, pourtant, se prêtaient à bien des espoirs…
Sources
– Archives privées, Michèle Bodénès
– Archives départementales des Côtes-d’Armor
Bibliographie
– De Saint-Jouan, Arnaud, Le château de La Garaye en Taden. In: Bulletin de la Société Nationale des Antiquaires de France, 1988, 1990. pp. 25-39;
– Mahéo, Promenade historique au château de la Garaye, près de Dinan, Saint-Brieuc, L. Prudhomme, 1853
– Peigné, Jean-Marie, Le Comte Marot de La Garaye, étude biographique d’après les récits contemporains, Paris, Mme Bachelin-Deflorenne, 1864
Sitographie
– https://gallica.bnf.fr : Bibliothèque Nationale de France numérique
– https://www.compagnie-acmh.fr : Compagnie des architectes en chef des monuments historiques
– https://patrimoine.bzh, Inventaire du patrimoine culturel en Bretagne
bodenes.genealogie@orange.fr
www.bodenesgenealogie.fr
25 février 2023
Et si l’on écoutait des archives ?
Outre les archives « papier » ou visuelles, écouter un ancêtre mettre sa propre vie en scène ne peut qu’être instructif et fort émouvant…
22 février 2023
Challenge #projet52uprog, semaine 8 : caveau d’une personnalité locale.
A Dinan, plusieurs sépultures sont référencées comme étant des tombes de personnalités locales… ou nationales… Je me suis arrêtée sur le caveau de la famille Bazouge, qui abrite notamment les sépultures de Jean-Baptiste (1818-1891) et Francis (1843-1899).

Jean Louis René Marie (dit Jean Baptiste) Bazouge naît le 4 décembre 1818 à Bécherel (Ille-et-Vilaine). Il est le fils de Jean Julien François et de Louise Rueneuve.
Jean-Baptiste, alias Jean-Louis, sera publiciste et imprimeur. Il fonde en 1850 L’Union Malouine et Dinannaise, dont il sera aussi le rédacteur en chef. Il exercera ces mêmes fonctions pour la Gazette de Bretagne et le Journal de Dol.
Jean-Baptiste épouse le 27 avril 1842 à Saint-Malo, Victorine Rueneuve, fille de François (1793-1870) et de Marie Guillemette Lavergne (1794-1869).
Jean et Victorine auront sept enfants, dont Francis, qui naît le 14 mars 1843 à Saint-Malo. La famille vit alors à Dinan, rue de l’Horloge (actuel numéro 7), au-dessus de l’imprimerie familiale.
C’est Francis qui reprendra L’Union Malouine et Dinannaise à la suite de son père. Il sera aussi directeur de la Gazette de Bretagne et du Journal de Dol. Il éditera plusieurs ouvrages dont une biographie d’Ernest Renan (1863) en collaboration avec Adolphe de Carfort, un roman historique (Jeanne de Kerhors) ou encore un recueil de nouvelles (Les triomphes de la charité (1879) ou Les noces de Diamant (1880).

Jean décède le 12 mars 1891 à Saint-Malo. Francis, quant à lui, décède à Dinan le 30 décembre 1899.

I
Je reviendrai plus longuement sur l’histoire de cette famille dans le cadre du challenge UPRO-G de septembre 2023.
Alors à bientôt !
Sources
– Archives privées, Michèle Bodénès
– Archives Départementales des Côtes-d’Armor
– Archives Départementales d’Ille-et-Vilaine
Bibliographie
– BAZOUGES, Francis, DE CARFORT, Adolphe, Biographie de Ernest Renan, Paris, Ed. Charles Douniol, 1864
– BAZOUGES, Francis, BAZOUGES, Jean, Les noces de diamant, Soixantaine sacerdotale de M. l’Abbé Constant Le Chevalier, Dinan, Impr. de Bazouge, 1880
– COLLECTIF, Le Pays de Dinan, Dinan, Entente culturelle du pays de Dinan, 1982
– COLLECTIF, Le Pays de Dinan, Dinan, Ville de Dinan, 1993
Sitographie
– https://gallica.bnf.fr et https://presselocaleancienne.bnf.fr
(BNF, Gallica)
bodenes.genealogie@orange.fr
www.bodenesgenealogie.fr
15 février 2023
Challenge #projet52uprog, semaine 7 : emblème régional
Vous m’excuserez, mais je n’envisageais pas de parler des emblèmes d’une autre région que la Bretagne. C’eut d’ailleurs été suspect…
Les emblèmes bretons sont nombreux. Il s’agit notamment du Gwenn ha Du (drapeau moderne de 1923 qui signifie Noir et Blanc), du Kroaz Du (un des plus vieux drapeaux bretons attesté dès le XIVème siècle, qui signifie Croix Noire), de la bannière d’hermine (étendard des ducs de Bretagne, datant du XIVème siècle), de l’hermine, du triskel, de l’ajonc…

Ces emblèmes sont reconnus comme tels, même si, parfois, ils n’ont pas fait l’objet d’un statut officiel. Autant l’emblème de la France (le drapeau) a été fixé par l’article 2 de la Constitution, autant le Gwenn ha Du a été adopté suite à son utilisation et sa généralisation.
Le triskel est le plus ancien des emblèmes. Présent dès le néolithique, on le retrouve alors sur des temples mégalithiques à Malte, mais aussi en Grèce, Irlande, Sicile, et même en Chine !
Ce symbole représente toujours trois branches évoluant dans une symétrie en cercle. Les avis divergent quant à sa signification. La plus populaire tend à y voir une représentation de l’eau, de la terre et du feu. D’autres l’interprètent comme étant le ciel, la terre et l’eau. D’autres encore parlent d’un lien avec les trois principaux dieux celtiques que sont Lug, Ogme et Dagda…
Le triskel est largement représenté en Bretagne, que ce soit sur les édifices (rosaces par exemple), des vitraux, des pierres sculptées.

Poullan-sur-Mer (Finistère)
Détail d’un vitrail avec triskell
Autant dire que vous ne pourrez qu’en croiser en venant nous rendre visite. Et qui sait, vous repartirez peut-être avec un bijou orné de ce symbole !
Source :
– Archives privées, Michèle Bodénès
bodenes.genealogie@orange.fr
www.bodenesgenealogie.fr
11 février 2023
Vos archives familiales : ne désespérez jamais d’en retrouver
Je continue, régulièrement, à faire des recherches sur mon histoire familiale, plus ou moins proche. Ponctuellement, j’interroge des bases de données, mais aussi des dépôts d’archives pour essayer de retrouver des documents susceptibles de me renseigner sur le quotidien de mes aïeux.
Les documents édités par mon grand-père maternel, Robert Tinthoin (1904-1993) sont facilement consultables en bibliothèques ou en dépôts d’archives, mais ses écrits plus personnels ne me sont pas accessibles. Belle surprise cependant, la semaine dernière, lorsque je découvre qu’un document de mon grand-père maternel a été déposé, en 2005, auprès des archives municipales de Dunkerque. Si aucun autre n’a été déposé à cette occasion, c’est néanmoins une trouvaille inespérée !

Etonnement dans un premier temps, car je n’imaginais pas qu’il ait pu y avoir un tel dépôt dans le Nord. Ravissement dans un second temps, lorsque je comprends qu’il s’agit d’un document original que mon grand-père a recopié en 1915, à partir d’un premier document portant sur ses souvenirs de 1914.

Robert, alors âgé de 11 ans, a fui la capitale pour se réfugier chez ses grands-parents à Reims, ville dans laquelle il assistera au bombardement de la Cathédrale.

Certes, j’avais connaissance de cet épisode dont mon grand-père parlait. Il avait même réalisé certains dessins de la Cathédrale en feu.
Mais désormais une question me taraude… Y aurait-il eu d’autres dépôts ces dernières années ? Si oui, où ? Ma quête est loin d’être terminée…
Source :
– Archives municipales de Dunkerque, Cote 18Z10
bodenes.genealogie@orange.fr
www.bodenesgenealogie.fr
8 février 2023
Challenge #projet52uprog, semaine 6 : menu de mariage ancien
Jouons un peu avec les mots…
Est-ce le menu ou le mariage qui doit être ancien ? Je me plais à jouer sur les mots, et quand bien même je conserve précieusement quelques menus anciens dans mon cabinet de curiosités, ayant le souvenir d’en avoir lu dans la presse ancienne, j’ai pris le temps d’en rechercher un.
Me voici donc consultant la presse ancienne, plus particulièrement La Vie Montpelliéraine : gazette littéraire, théâtrale humoristique, mondaine, en date du 17 février 1901, qui nous relate par le menu 😉 le mariage de Mademoiselle Blanche [Marie Eugénie] de Borely et de Monsieur Joachim [Félix] Le Brun.
Ce 11 février 1901, Blanche, fille de Charles [François de Salles] de Borelly, notaire, et d’Ernestine [Elizabeth] Ricard, épouse un capitaine du 2ème Génie, à 15 heures, en la mairie de Montpellier.
Ce jour là, même la liste des invités est menue… Du fait d’un deuil récent, la cérémonie est sans apparat, seuls quelques amis intimes sont présents à la mairie. Les parents du marié ne se sont guère déplacés du fait de leur grand âge. Le marié se trouve être à donner le bras à Mme Biny, femme du lieutenant-colonel de son régiment.
Les témoins, par contre, sont bien là. Ils nous sont décrits par le menu… avant justement que nous soit dévoilé le repas de noce.

Vous trouverez par ailleurs, dans cet article de presse, moults détails sur les invités, mais aussi le contenu des discours.
Alors ne désespérez pas de ne pas avoir de documents familiaux anciens, la presse en regorge…
Source :
– BNF, Gallica
bodenes.genealogie@orange.fr
www.bodenesgenealogie.fr
4 février 2023
#ChallengeUproG
En ce mois de février, il nous est proposé de rédiger un article sur un fait divers. Je vous propose cet événement expliqué du début du XIXème siècle, sur ma commune de Quévert.
1er février 2023
Challenge #projet52uprog, semaine 5 : faire-part de décès ancien
Le faire-part de décès tel que nous le connaissons aujourd’hui a d’abord pris la forme de billets d’enterrements, qui, à partir du XVIIème siècle, sont remis par les semonneurs pour les personnes susceptibles d’assister aux funérailles de la personne disparue. Ces derniers accompagnaient alors les crieurs publics qui annonçaient le décès.

Billet d’enterrement de Me Gabriel Guérin, 1716
(Archives Nationales, Cote MC/PL//1, 4)
On y retrouvait toutes les informations relatives au défunt, ses proches, les lieu et date de décès, ainsi que le jour, l’heure, et l’église où aurait lieu l’office.
Aux Archives Nationales, de nombreux exemplaires de faire-part sont conservés dans les fichiers de placards de décès qui, pour certains, datent de la première moitié du XVIIème siècle (Cote MC/PL//1-MC/PL//55). Certains sont par ailleurs conservés en qualité d’annexes d’actes.
C’est une source on ne peut plus intéressante pour retrouver des informations parfois disparues, ou en apprendre davantage sur le statut de votre ancêtre…
Source : Archives Nationales
bodenes.genealogie@orange.fr
www.bodenesgenealogie.fr
28 janvier 2023
Mais qui est le Sosa de mon année de naissance (1972) ?
Un de mes confrères, Loïc Denis Camille DUCHAMP (Généaservices), a proposé que nous rédigions un court article sur le Sosa de notre année de naissance.
Le Sosa est une numérotation propre à la généalogie, de son vrai nom numérotation Sosa-Stradonotz. Elle permet de numéroter de façon unique chaque ascendant et existe depuis la fin du XVIIème siècle (cf. ci-dessous).

En ce qui me concerne, mon sosa 1972 est un certain Claude Magnin. Il s’agit d’un ancêtre à la onzième génération, issu de ma branche maternelle, et originaire de l’actuel département du Rhône.
C’est une branche que j’ai assez peu étudiée, m’étant contentée, pour ce qui est du Rhône, de localiser l’origine de certains descendants de Claude Magnin, particulièrement mes ancêtres portant le patronyme Duchêne (Blacé), et partis, dès 1832, s’installer en Algérie, période française.
Pour retrouver Claude Magnin, les recherches portant sur les registres paroissiaux sont assez simples à mener, l’ensemble des archives départementales du Rhône étant en ligne (dès 1527 pour les registres les plus anciens).
Claude est le fils de Benoît et de Benoîte Blaise. Le couple s’est marié le 10 novembre 1676 à Villié-Morgon.
Je retrouve aisément Claude le jour de son mariage avec Marie Lapierre, le 15 novembre 1701, à Villié-Morgon.
Au moment de leur union, chacun des futurs mariés a déjà perdu son père. Seules Benoite Blaise, la mère de Claude, et Françoise Desmolles, la mère de Marie, sont vivantes. De leur vivant, les pères de Claude et Marie étaient vignerons.
Claude et Marie auront à leur tour un fils qu’ils prénommeront Claude, mon ascendant direct. Il se mariera quant à lui le 3 février 1728 à Cercié, avec Anne Rampon.
Et vous, que savez vos de vos ancêtres ? Vous aimeriez en savoir davantage mais ne savez comment vous y prendre ? N’hésitez pas à me contacter, je vous accompagnerai avec grand plaisir.
A bientôt !
Sources :
– Archives privées, Michèle Bodénès
– Archives Départementales du Rhône
bodenes.genealogie@orange.fr
http://www.bodenesgenealogie.fr
25 janvier 2023
Challenge #projet52uprog, semaine 4 : corbeau
Le mot corbeau peut générer, en chacun de nous, des images assez différentes, le terme évoquant plus d’une demi-douzaine de représentations concrètes ou figurées. Mais qu’il s’agisse d’un volatile, d’un élément de support sur un bâtiment, d’un voisin indélicat ou encore d’un homme d’église, une première image nous est venue à l’esprit…
En ce qui me concerne, j’ai tout de suite vu Alfred Hitchock (1899-1980), et plus particulièrement la série « Trois jeunes détectives », publiée dans la collection Bibliothèque verte dès 1966.

Vous aurez compris que la référence à Hitchcock est liée au film Les Corbeaux.
Et si, dans la série à laquelle je fais référence, aucun titre ne fait mention d’un quelconque volatile, sachez en outre qu’Alfred Hitchock n’a fait que prêter son nom.

Les auteurs américains des 43 titres qui composent la série étaient notamment Robert Arthur (1909-1969), William Arden, pseudonyme de Michael Collins (1924-2005), Nick West, pseudonyme de Kin Platt (1911-2003), Mary Virginia Carey (1925-1994)… La traduction française est l’œuvre de Claude Voilier (1917-2009) et Vladimir Volkoff (1932-2005).

Outre mon attachement aux petits livres verts et roses, c’est sans doute aussi la statue érigée à Dinard, et inaugurée en 2009 lors du XXème Festival du Film britannique qui me rappelle Alfred Hitchcock.

Nul doute que je prendrai (encore) le temps de l’admirer lors de ma prochaine balade le long de la plage de l’écluse… 😉
Source : collection privée, Michèle Bodénès
21 janvier 2023
C’est à travers le parcours de Jules Louis Tinthoin, récipiendaire de l’Ecole des Beaux-Arts de Paris, que j’ai été amenée à m’interroger sur les Salons de l’Acamédie (peinture et sculpture) qui se tenaient à Paris au XIXème siècle.

Estampe « La Pêche », Jules Louis Tinthoin
(collection privée, Michèle Bodénès)
Bonne lecture !
17 janvier 2023
Challenge #projet52uprog, semaine 3 : blason gravé ou sculpté
Si je vous dis que dans mon cabinet de curiosité il est possible d’observer des armoiries gravées, il est fort probable que vous vous en étonniez. Déplaçons nous donc dans la pièce de vie de mon humble demeure, et observons le fronton de la cheminée.

Avant toute chose, je tenais à revenir sur le terme utilisé dans ce challenge. Si le blason est le signe distinctif d’une famille, d’une collectivité ou corporation…, le terme est aussi utilisé pour décrire les règles que l’on utilise pour décrire des armoiries. Voici donc le détail de celles que je vous propose :

Il s’agit tout simplement des armoiries de la ville de Dinan : De gueules au château donjonné de trois tourelles d’or, au chef d’hermine.
Source
– Archives privées, Michèle Bodénès
bodenes.genealogie@orange.fr
www.bodenesgenealogie.fr
14 janvier 2023
Challenge UPROG 2023
Le #ChallengeUproG, c’est un article par mois, sur un thème imposé.
En janvier, il s’agissait d’écrire un article sur une / des cloche(s), thème que j’avais aussi abordé dans mon article Religion.
Les onze autres thèmes seront les suivants :
– un fait divers
– un contrat de mariage
– un capitaine au long cours
– un combattant de la Seconde Guerre Mondiale
– un curé blogueur
– un procès retentissant
– un décédé jamais retrouvé
– une personnalité locale
– un monument qui a changé de destination
– une distinction militaire
– un enfant de l’assistance
Ces thèmes vous feront découvrir ma ville de résidence (Quévert, Côtes-d’Armor), mais aussi des paysages plus lointains, que ce soit en Corrèze ou sur les mers… tout en vous permettant de découvrir le large éventail de ce qui peut être retrouvé dans les archives, qu’elles soient familiales, administratives ou privées…
A bientôt !
bodenes.genealogie@orange.fr
www.bodenesgenealogie.fr
11 janvier 2023
Challenge #projet52uprog, semaine 2 : étiquette alimentaire ancienne

Buvard publicitaire Poulain
Rentrant d’Algérie, mes grands-parents paternels trouvent un point de chute à Blois, ville dans laquelle je ferai une partie de mes études. Blois, ce sont certes des souvenirs d’enfance, mais aussi une usine emblématique, l’usine des chocolats Poulain.

Auguste Poulain crée, en 1848, son entreprise et sa propre marque. Après s’être installé dans l’ancienne maison du magicien [Jean-Eugène] Robert-Houdin, il fait construire une usine dans la seconde moitié du XIXème siècle, le long de la voie de chemin de fer, dans le centre-ville.

Le « château » Poulain
C’est cette usine, aujourd’hui désaffectée mais dont certains bâtiments ont aussi changé d’affectation, que je pus visiter à plusieurs reprises, visites à l’issue desquelles des douceurs nous étaient généreusement offertes.

Poulain, c’est aussi le souvenir des goûters de notre enfance : 4 carrés d’une plaquette de chocolats dans un morceau de pain… et surtout ces petites images que nous collectionnions pour compléter un album. Vous en souvenez-vous ? 😉
Sources :
– Archives privées, Michèle Bodénès
– Ville de Blois
bodenes.genealogie@orange.fr
www.bodenesgenealogie.fr
7 janvier 2023
Le Challenge UproG 2023 débute avec un article sur une/des cloche(s). J’ai choisi celle de l’église du Quiou, commune costarmoricaine dans laquelle j’ai effectué des recherches personnelles.
Bonne lecture !
4 janvier 2023
Challenge #projet52uprog, semaine 1 : bouteille ancienne
Le sujet est vaste, et pour essayer d’être originale, je me suis dit que j’allais vous présenter une bouteille, certes, mais une mignonnette. J’en ai de nombreuses, mais s’agissant de mignonnettes ayant contenu du vin, je n’en ai que trois.

Toutes trois, elles proviennent d’Algérie. Elles étaient produites dans la région d’Alger, par les familles Beanoud, Benarbi et la famille Eschenauer. C’est cette dernière propriété sur laquelle j’ai décide de jeter mon dévolu, une date étant notée sur la mignonnette : 1933.

L’exploitation dont il est question est une société anonyme (S.A.) au capital de 6 millions de francs. Comme vous pouvez le constater, il s’agit de la NOUVELLE MAISON ESCHENAUER, ce qui laisse à penser qu’il y a peut-être eu succession ou reprise. Rien n’est moins sûr…
Vous souhaitez en savoir davantage sur cette affaire ? Lisez l’article !
1er janvier 2023
Belle année à toutes et tous !
31 décembre 2022
Challenge #projet52uprog, année 2023 : 52 semaines pour découvrir des photos sur des thèmes choisis au sein de notre réseau de généalogistes familiaux.
Le challenge UPRO-G 2022 a pris fin avec le thème tramway.
En 2023, ce sont 52 nouvelles thématiques qui se font jour.

Si le principe consiste à publier une simple photo, il me plaît parfois aussi d’écrire quelques lignes sur le thème de la semaine, ce qui vous donnera vraisemblablement l’occasion de me lire, et de découvrir, peut-être, certains aspects liés aux recherches généalogiques.
Je vous dis donc à mercredi prochain pour l’article sur une bouteille ancienne.
Belle fin d’année à toutes et tous !
bodenes.genealogie@orange.fr
www.bodenesgenealogie.fr
28 décembre 2022
Challenge #projet52uprog, semaine 52 : tramway
Si le tramway tel qu’on le connaît aujourd’hui est souvent automatique, les premiers tramways français qui se développent dans la seconde moitié du XIXème siècle sont hippomobiles, et, à la différence des omnibus, circulent sur rail.

Le Havre, tramway hippomobile
Avec le développement de la motorisation, les tramways mécaniques prirent peu à peu le pas sur les chevaux, dès les années 1880 /1890. Cette motorisation aura d’ailleurs raison du tramway, avec la généralisation de la voiture individuelle et des services de bus.

Rennes, tramway mécanique
En France, seules les villes de Lille, Saint-Etienne et Marseille n’auront jamais cessé d’avoir au moins une ligne de tramway. Les cartes postales anciennes nous permettent de redécouvrir ces moyens de locomotion, qui étaient parfois aussi synonymes de carambolages retentissants…

Liffré, accident de tramway
Sources :
– https://images-archives.ille-et-vilaine.fr
– https://archives.lehavre.fr – Archives municipales du Havre
24 décembre 2022
Et vous, quels souvenirs de Noël allez-vous transmettre ? Voici quelques-uns des miens…

21 décembre 2022
Challenge #projet52uprog, semaine 51 : chaise… percée en ce qui me concerne 😉
Ancêtre de nos toilettes, la chaise percée voit le jour au Moyen-Âge, permettant aux personnes les plus aisées de ne pas avoir à déféquer en public.

Nous avons tous entendu parler des courtisans qui payaient chèrement le droit d’assister au moment où le roi était sur sa chaise d’affaires.
Mais méfiez vous des idées reçues. A Versailles, il y avait non seulement des commodités, mais la pratique consistant à assister au « lever du roi » se limita à Louis XIV, les mœurs changeant avec l’arrivée sur le trône 😉 de Louis XV.

Indissociable de la chaise percée, le pot de chambre que vous avez peut-être connu dans la chambre de vos grands-mères… 😉
Et rassurez vous, si la chaise ici présentée fait partie des nombreux objets de mon cabinet de curiosité, elle n’est plus utilisée désormais.
Source :
– Archives privées, Michèle Bodénès
17 décembre 2022
Avez-vous déjà entendu parler des colonies pénitentiaires pour mineurs ? Les trois principales de Bretagne étaient situées dans le Morbihan et dans les Côtes-d’Armor (Saint-Ilan).

Bonne lecture !
14 décembre 2022
Challenge #projet52uprog, semaine 50 : outil ancien.
Difficile de choisir parmi les nombreux outils que nous conservons, dont la plupart ont été glanés lors de la participation à des enchères publiques.
Mon choix se porte finalement sur ce que l’on appelle une scie à arc antique, tout simplement car elle me rappelle des souvenirs.

Lorsque j’étais plus jeune, nous rendions régulièrement visite à un oncle, installé en Mayenne, plus exactement à Saint-Denis-du-Maine, petit bourg d’à peine 250 habitants (à l’époque), situé à 25 kilomètres au sud est de Laval. Mon oncle y avait acheté une belle propriété avec dépendances (écurie, puits…) où nous avons passé d’excellents moments en famille.
C’est là que, pour la première fois, je suis montée à cheval, mon oncle m’ayant proposé de poser sur Cigale, sa jument de Camargue.
C’est là qu’avec mes cousins nous jouions de longues heures, en extérieur.
C’est là aussi que j’ai le souvenir d’avoir vu mes cousins F. et X. couper le bois pour la cheminée, avec une scie à arc antique…

Le modèle que je vous présente a été produit par Peugeot Frères. En effet, avant d’être connue pour ses voitures, la famille Peugeot commercialisa (et commercialise d’ailleurs toujours) différents outils, tous fabriqués à base d’acier : outils certes, mais aussi baleines de parapluies, moulins à café et autres bicyclettes.

Le Musée de L’Aventure Peugeot (situé à Sochaux), que j’ai visité il y a quelques années, présente l’histoire de la marque, et surtout de très beaux exemplaires de chacune de ces productions, sur 8.000 m².
Source :
– Archives privées, Michèle Bodénès
10 décembre 2022
Mes ancêtres Amaury, originaires de l’actuel territoire belge… et les recherches qu’il me reste à mener.
7 décembre 2022
Challenge #projet52uprog, semaine 49 : terrain.
Les archives de l’hôpital de Dinan recèlent de nombreux trésors, dont ces photos qui représentent le terrain sur lequel a été bâti le nouvel hôpital en 1970. Les deux clichés datent du mois d’août 1962.


Archives de l’hôpital de Dinan
Aujourd’hui cadastré, à Dinan, sur la parcelle 003, le terrain était, à cette époque, sur la commune de Léhon. Il fut ensuite rattaché à la ville de Dinan. Depuis le 1er janvier 2018, Léhon a d’ailleurs fusionné avec Dinan.

Source : Geoportail
Ces deux clichés sont intéressants à plusieurs titres. D’une part ils donnent une idée très précise de l’urbanisation à cette époque. D’autre part, ils permettent aussi de se rendre compte de la localisation de l’ancien magasin E. Leclerc. Le site d’un hectare, qui accueillait par ailleurs des entrepôts fait aujourd’hui l’objet d’un projet de construction de petits logements collectifs, déjà bien avancés.
Pour les plus avertis, on pourra également observer, sur les anciens clichés, le site Saint-Jean-de-Dieu, mais aussi le château et quelques belles demeures des environs.
3 décembre 2022
Challenge Upro-G. Le parcours d’un marin… pas ordinaire : Popeye.
Pour finir, avec un clin d’œil, le douzième et dernier thème de l’année 😉
30 novembre 2022
Challenge #projet52uprog, semaine 48 vieille voiture.
Ce thème m’a donné envie de rechercher la plus ancienne photo prise en Algérie, dans la famille de mon époux, et sur laquelle il y aurait un véhicule.

Me voici donc sur la presqu’île de Sidi-Ferruch (devenu Sidi-Fredj), vers 1927, en compagnie des Ortis, partis pique-niquer à une trentaine de kilomètres à l’ouest d’Alger. La famille s’y rendait régulièrement pour passer la journée de dimanche. Les Ortis (Sébastienne, Joseph et Antoine), leurs conjoints et leurs enfants passaient ainsi un moment, et ils n’étaient pas les seuls à en juger par les autres véhicules et familles que l’on peut distinguer en arrière-plan.

Le véhicule derrière notre famille pourrait être un camion / utilitaire Renault comme il en existait à l’époque. Un des fils Ortis, Antoine (1892-1972), était en effet entrepreneur de transports, ce qui facilitait les déplacements !
Source : Archives privées, Michèle Bodénès
29 novembre 2022
Challenge A-Z. Y comme Yard, une unité de mesure qui nous permet de nous donne l’occasion de nous intéresser à l’apprentissage.
28 novembre 2022
Challenge A-Z. X comme eXtrémités… ou la présence dans les registres des hôpitaux, des traces de vos ancêtres…
27 novembre 2022
Challenge UPRO-G : un enfant reconnu… ascendant direct d’Alexandre Dumas…
26 novembre 2022
Challenge A-Z. W comme Walsh de Valois, Supérieure Générale de la Société Saint-Thomas de Villeneuve.

25 novembre 2022
Challenge A-Z. V comme Viandes fournies à l’hospice par Jean [Pierre] Arot, boucher à Dinan.
24 novembre 2022
Challenge A-Z. U comme Unanimité pour l’élection d’Adolphe de Ferron en qualité de membre de la Commission Administrative de l’hospice de Dinan.

23 novembre 2022
Challenge #projet52uprog, semaine 47 : porte.
La porte de Brest était l’entrée principale de la ville de Dinan. Elle fut construite entre 1476 et 1488, et était alors appelée tour de l’Hostellerie, car proche du premier hospice de la ville, qui accueillait alors des incurables.

(lithographie Musée de Dinan)
C’est au cours du XVIème siècle qu’elle est nommée porte de Dinan, où se trouvait l’octroi. Elle se nommera ensuite porte de Lamballe et enfin porte de Brest au XVIIIème siècle.
Il serait trop long de conter les multiples usages de cette porte (prison, dépôt communal, bureau de charité…). Le fait est qu’elle n’existe plus aujourd’hui. Les travaux de démolition durèrent de novembre 1880 et mars 1881.
Source :
– Archives municipales de Dinan
Challenge A-Z. T comme Testament du père Louis Pierre Labbé, prêtre aumônier de l’hospice de Dinan.
22 novembre 2022
Challenge A-Z. S comme Sabot, dont le vol va mener deux jeunes enfants à l’hospice de Dinan…
21 novembre 2022
Challenge A-Z. R comme Religion, et la place qu’elle occupe à l’hospice de Dinan.
20 novembre 2022
Challenge UPRO-G. Armoiries, comme celles que vous pouvez contempler en observant les lieux qui vous entourent…
Dinan, Eglise Saint-Malo
(collection privée, Michèle Bodénès)
19 novembre 2022
Challenge A-Z. Q comme Qualifié… tel le docteur Joseph Piedvache, médecin des épidémies à l’hospice…
18 novembre 2022
Challenge A-Z. P comme Pestiférés, inhumés dans le cimetière de l’hospice de Dinan.
17 novembre 2022
Challenge A-Z. O comme Ouvriers intervenants à l’hospice de Dinan.
16 novembre 2022
Challenge A-Z. N comme Nomination du receveur… et petit aperçu des archives liées au financement de l’hospice…
Challenge #projet52uprog, semaine 46 : stylo.

Voici quelques-uns des stylos que je conserve dans mon cabinet de curiosités. Ils ne sont, pour la plupart, pas très anciens, mais j’aime particulièrement cet ancien stylo plume à pompe du début du XXème siècle que je conserve précieusement.
L’objet de cette publication n’est pas de retracer l’origine du stylo plume. Néanmoins, la base de l’Institut National de la Propriété Industrielle (INPI ) présente plusieurs brevets du XIXème relatifs à la création de la plume, qui méritent d’être consultés.

INPI – Dossier 1BA 1436 – John Scheffer
http://bases-brevets19e.inpi.fr/
15 novembre 2022
Challenge A-Z. M comme Marc ou plus exactement Geneviève de Saint-Marc..
14 novembre 2022
Challenge A-Z. L comme Lainé… mais qui sont les protagonistes sr le procès verbal exposition ?
13 novembre 2022
Challenge UPRO-G – Légende : une légende bretonne d’Emile Souvestre.
Médiathèque de Quimper
12 novembre 2022
Challenge A-Z, lettre K. Képi… ou pas 😉
11 novembre 2022
Challenge A-Z, lettre J. La JAMBE ou la cuiisse de Joseph Leventoux…
10 novembre 2022
Challenge A-Z, lettre I. Inventaire de la pharmacie de l’hospice de Dinan.

9 novembre 2022
Challenge A-Z, lettre H. Sous-série H Dépôt, les archives hospitalières.
Challenge #projet52uprog, semaine 45 : carte postale ancienne.

Sidi-bel-Abbès, Algérie
Collection privée, Michèle Bodénès
Choisir une carte postale parmi les centaines dont je dispose n’a pas été chose aisée. Alors finalement, j’ai choisi la ville de naissance de mon père, et ai opté pour la place de l’église où jouaient les enfants, il y a quelques dizaines d’années.
Souvent, je m’imagine ce qu’on été leurs jeux, en me basant sur les souvenirs de mon père.
Souvent, je m’imagine les sensations qu’ils ont pu éprouver, l’atmosphère qui les entourait, les odeurs dont ils étaient imprégnés.
Et je regrette de ne pouvoir, d’un coup de baguette magique, être transportée plusieurs décennies en arrière, pour partager leurs vies, leurs souvenirs…
8 novembre 2002
Challenge A-Z, lettre G. Grandes facilités… à abandonner son enfant à l’hospice de Dinan.. du moins selon le Sous-Préfet…

7 novembre 2022
Challenge A-Z, lettre F. Fosses à inhumer : châsses et fosses, privilège de l’hospice de Dinan.
6 novembre 2022
Challenge UPRO-G : un conseil de famille.
Je vous propose de revenir sur deux recherches effectuées ces derniers mois.

Bonne lecture !
5 novembre 2022
Challenge A-Z, lettre E. Epicier.. parisien, fournisseur de l’hospice de Dinan.

4 novembre 2022
Challenge A-Z, lettre D. Gilette Davi, une enfant délaissée.
3 novembre 2022
Challenge A-Z, lettre C. Charlotte Cordé / Cordes, une enfant exposée devant la porte de l’hospice en 1803.
2 novembre 2022
Challenge A-Z, lettre B. La présence des religieuses à l’hospice de Dinan.
Challenge #projet52uprog, semaine 44 : notre souris.
Ma souris à moi se prénomme Henriette. Pourquoi me direz-vous ? Je ne sais pas. Peut-être parce que c’est un prénom un peu désuet, et qu’il reflète bien mon attachement au passé.

Etrangement, j’ai récemment appris que le prénom Henriette, d’origine germanique, était dérivé de « haimaz », qui signifie « maîtresse de maison ». Et Henriette porte plutôt bien ce prénom, car elle dirige son petit monde d’une main de maître.
Henriette a élu domicile dans mon cabinet de curiosité il y a quelques années. Elle m’a été chaudement recommandée par un être cher. Depuis, elle vaque à ses occupations, passant, tout comme moi, de longues heures à lire, ou à s’émerveiller de la nature environnante… quand elle ne fait pas les deux en même temps.
J’ai beau partager mon habitat avec quelques félins, la cohabitation se passe bien. Mais pour être tout à fait honnête, je ne suis pas sûre que mes compagnons à quatre pattes se risqueraient à perdre une dent en essayant de croquer ma protégée…
Oh, je sais, sans doute est-ce qu’en pensant « souris », la personne à l’origine de ce challenge pensait informatique, clavier, nouvelles technologies… Mais voyez-vous, mon petit grain de folie m’a donné envie de partager avec vous ces quelques lignes, tout en faisant la part belle à la poterie de Corendrian, où vous pourrez vous évader, en observant des animaux des bois dans leurs demeures féériques… (Porterie de Corendrian, 1 rue du Jerzual, Dinan)

1er novembre 2022
Challenge A-Z, lettre A.
Votre ancêtre, a-t-il participé à l’administration d’un hospice ?
31 octobre 2022
Challenge A-Z 2022
Le Challenge A-Z propose de publier, chaque jour du mois de novembre, un article ayant rapport avec la généalogie.

Après une première participation l’année passée, j’ai fait le choix de reconduire l’exercice, en puisant dans les archives hospitalières de l’hôpital de Dinan (Côtes d’Armor), afin de montrer la richesse de ce fonds.
A demain pour le premier article !
26 octobre 2022
Challenge #projet52uprog, semaine 43 : mairie.
En voyant le thème de la semaine, photographier la mairie de ma commune de résidence a été une évidence pour moi.

Comme vous pouvez le constater, le bâtiment est récent. Auparavant, la mairie avait ses bureaux dans l’actuelle Maison des Associations, un peu plus haut dans la rue, juste derrière l’église.

C’est le décret du 14 décembre 1789 qui crée 44.000 municipalités sur le territoire des anciennes « paroisses », municipalités qui seront baptisées communes en 1793. A Quévert, la commune ne dispose, en cette fin de XVIIIème siècle, d’aucun bâtiment pour se réunir. C’est finalement le presbytère, devenu logement du Maire, qui servira de bureau de la commune, et sera donc la première mairie de Quévert (parcelle 766 en 1809, parcelle 833 en 1843).
Depuis, le presbytère est devenu la bibliothèque de la ville de Quévert.

C’est ainsi que la mairie aura successivement été hébergée sur trois sites différents, tous localisés en centre bourg.

Vous êtes vous jamais posé la question de savoir quelle mairie a pu accueillir le mariage religieux de vos ascendants ? Vous pourriez redécouvrir des bâtiments familiers dont la destination a depuis changé !
22 octobre 2022
Un patronyme rare, Zoé. Article à lire sur ma page Challenges. Bonne lecture !
19 octobre 2022
Challenge #projet52uprog, semaine 42 : chaire d’église.
Les chaires « à prêcher » n’ont pas toujours été telles que l’on se les représente aujourd’hui, c’est à dire en hauteur, accessibles par un escalier, le long de la nef. Il a pu s’agir d’un siège plutôt imposant, d’un pupitre aussi, généralement en bois. Certaines chaires ont pu être ornées de pierres précieuses telles la chaire d’Ambon Henri II, visible à la Cathédrale d’Aix-la-Chapelle.
Plus modestement, dans le cadre de recherches généalogiques familiales, j’ai été amenée à me rendre à Bégard, dans les Côtes d’Armor, et suis restée étonnée devant cette chaire du 3ème quart du 17ème siècle, présente dans l’église Sainte Geneviève, dont l’escalier a disparu.

(Base Palissy)
Si vous souhaitez en savoir davantage sur les édifices fréquentés par vos ancêtres ou sur les mobiliers de ces lieux, consultez la base du Ministère de la Culture, qui référence le patrimoine culturel français remarquable.
15 octobre 2022
Connaissez-vous le métier de goémonier ? Sans doute, oui… mais au siècle dernier, où et comment se pratiquait-il ?
12 octobre 2022
Challenge #projet52uprog, semaine 41 : table d’archives vides.

(archives départementales d’Ille-et-Vilaine)
Les archives départementales d’Ille-et-Vilaine sont installées dans de magnifiques locaux qui nous laissent tout loisir d’effectuer des recherches certes, mais aussi de découvrir des expositions thématiques régulièrement renouvelées.
La photo ci-dessus a été prise dans la salle de lecture, dans la partie destinée aux recherches. La consultation des documents, quant à elle, est située dans cette même salle, dans un espace contigu mais distinct.
5 octobre 2022
Challenge #projet52uprog, semaine 40 : terme généalogique dans le dictionnaire.
Petit clin d’œil à ce que peut être la généalogie…
Sans doute avez-vous déjà consulté un dictionnaire généalogique, mais connaissez-vous celui-ci ?

Cela m’a fait sourire en découvrant cet ouvrage datant de 1860.
Vous y découvrirez divers signes, diverses courtes définitions vous permettant de comprendre la signification du « F », par exemple, qui signifie fameuse.

Savez-vous d’ailleurs, que l’on peut remonter la généalogie de certains animaux, connaître le parcours de sa voiture fétiche, explorer l’histoire de sa maison à travers les archives ? Vous ne savez comment procéder ? Faites appel à un généalogiste professionnel !
A bientôt…
21 septembre 2022
Challenge #projet52uprog, semaine 39 : couverture d’un livre traitant de généalogie.
La généalogie peut parfois sembler complexe pour les moins aguerris, elle peut même en effrayer plus d’un lorsqu’il s’agit de se lancer dans la recherche de ses lointains aïeux.
Pourtant, elle peut être abordée dès le plus jeune âge, avec de arbres ludiques et graphiques, ou encore avec des livres adaptés.
J’ai fait le choix de vous présenter, non pas un livre d’érudit, mais ces petits livres écrits par Marie Odile Mergnac, qui ont particulièrement plu à mon fils le plus jeune alors, qu’a priori, la généalogie familiale n’est, pour lors, pas sa passion première.

Et vous, avez-vous testé quelques lectures / activités avec vos enfants ou petits-enfants sur le sujet ?
19 septembre 2022
Il y a déjà un an, je créais mon entreprise individuelle de généalogiste familiale. Cette année a été riche , fort occupée, et synonyme de belles rencontres.
Les dossiers relatifs à l’établissement d’une ascendance m’ont notamment amenés en Lorraine, en Corrèze, et bien entendu en Bretagne. J’ai sillonné les quatre départements bretons, m’attardant plus particulièrement autour de Saint-Malo et Saint-Coulomb, Plancoët et Le Quiou, ou encore l’île d’Ouessant.

Les reconstitutions de parcours de vie m’ont donné l’occasion de me plonger dans les jugements de paix du canton de Plélan-le-Grand (Ille-et-Vilaine), dans les archives hospitalières de l’hospice de Dinan, dans les archives militaires. Ils m’ont aussi donné l’occasion de consulter des documents conservés aux Archives Nationales.
Qu’il ait s’agit de Madeleine, de Victorien, de Pierre ou encore d’Alain-Victor, les échanges avec chacun de mes clients ont été d’une grande richesse.
Si la généalogiste que je suis apporte certes des réponses, l’accompagnement que je propose durant tout le temps que durent les recherches permet aussi de prendre le recul préalable nécessaire au rendu des travaux.

Chaque recherche apporte ses réponses certes, mais amène aussi de nombreuses interrogations, les résultats étant régulièrement l’objet de découvertes inattendues, parfois même étonnantes.
D’ici à la fin de l’année, plusieurs autres recherches se font jour : établir un lien éventuel entre Jeanne et une ascendance de gentilshommes bretons, retracer le quotidien d’André, prisonnier de guerre durant la Seconde Guerre Mondiale, retranscrire quelques 40 documents d’archives familiaux retrouvés dans les greniers suite à la disparition d’une aïeule, établir l’ascendance Ardennaise de Michel…

Si ce ne sont que des heures de plaisir pour moi, ma plus belle satisfaction est de voir le visage de mes clients s’animer devant le résultat de chacun de mes travaux.
Je ne peux que les en remercier.
Ci-dessus quelques-uns des dossiers traités, qui font tous l’objet d’une remise de dossier largement documenté et illustré.
14 septembre 2022
Challenge #projet52uprog, semaine 38 : table d’archives avec documents.
La recherche généalogique, ce n’est pas (heureusement !) uniquement consulter des archives en ligne, ce sont aussi et surtout des déplacements réguliers en services d’archives, qu’ils soient communaux, départementaux ou nationaux, quand il ne s’agit pas d’archives spécifiques (EDF, hôpitaux, monde du travail, etc….).

(visite aux Archives Départementales d’Ille-et-VIlaine)
Quoi qu’il en soit, c’est toujours la même fébrilité. J’espère toujours trouver dans le répertoire que je consulte le nom de l’ancêtre recherché. J’espère toujours que le document espéré ne sera pas lacunaire. Et j’ai les yeux qui s’écarquillent à la lecture DU document tant attendu !
7 septembre 2022
Challenge #projet52uprog, semaine 37 : entrée d’un cimetière.
Le challenge de ces dernières semaines aborde plusieurs sujets liés aux conflits armées. Je choisis donc de continuer sur cette thématique avec des recherches que j’ai menées ces derniers jours, pour une de mes clientes. Elle s’interrogeait en effet sur le lieu de sépulture d’un de ces aïeux, tué à l’ennemi le 22 août 1914, journée parmi les plus sanglantes de la Première Guerre Mondiale.
Entrée du cimetière de Fillières (Meurthe-et-Moselle) :

A cette époque, les nécropoles nationales n’existaient pas, et bien souvent, les soldats étaient inhumés sur place. Ce fut en effet le cas pour Paul Bois, décédé à Ville-au-Montois (Meurthe-et-Moselle).
Néanmoins, quelques années plus tard, en 1924, 689 corps seront exhumés, permettant d’ériger, à Fillières, dans la nécropole nationale, 230 tombes individuelle et de rassembler les restes mortels de 459 combattants dans deux ossuaires.

Si Paul n’eut pas de sépulture individuelle, il n’en demeure pas moins que sa mémoire est honorée, et que son corps repose désormais auprès de ses valeureux camarades,

(www.akpool.fr)
31 août 2022
Challenge #projet52uprog, semaine 36 : monument aux morts.
De part mon histoire, et celle de ma famille en particulier, je cherche toujours, lorsque je suis amenée à visiter une ville, à chercher s’il existe un monument dédié aux morts en Afrique du Nord.
A Dinan, non loin du monument à la mémoire des soldats morts en Indochine, l’on peut trouver cette stèle de granit, à la mémoire de tous les morts pour la France en Afrique du Nord.

Rappelons qu’il est possible de consulter, sur le site Mémoire des Hommes (https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr) une base nominative dans laquelle figure nos Morts pour la France, mais aussi, par exemple, les équipages ou passagers des navires de la Compagnie des Indes.
24 août 2022
Challenge #projet52uprog, semaine 35 : plaque commémorative de guerre.

A Dinan, plusieurs monuments et plaques rappellent l’engagement de nos ancêtres lors des conflits armés. Il est une plaque en particulier qui tranche avec celles que l’on trouve habituellement dans nos communes. En effet, l’inscription est apposée sur un monument interdépartemental.

La Ville de Dinan a été choisie pour accueillir le monument à la mémoire des soldats des campagnes d’Indochine Morts pour la France, du fait des liens particuliers que la cité avait avec l’Extrême Orient, notamment à travers Auguste Pavie (1847-1925), explorateur et diplomate en Asie du Sud-Est, natif de Dinan. Le monument en lui-même s’inspire directement de l’architecture traditionnelle du Viêt Nam, et a été bâti avec du granit en provenance des carrières de Lanhélin.
24 août 2022
Challenge #projet52uprog, semaine 34 : monument religieux.
Lors de nos recherches généalogiques, nous sommes souvent confrontés à la disparition des bâtiments fréquentés par nos ancêtres.
Cela concerne aussi les monuments religieux… En effet, de plus en plus, ces monuments (églises, chapelles, synagogues et autres couvents) sont réhabilitées pour trouver une nouvelle destination.
Après avoir été désacralisés, ces édifices deviennent lieux d’expositions ou centre culturel, appartements ou résidence sénior, maison médicale, épicerie solidaire ou marché couvert, cave à vin, bar voire discothèque. Les réalisations et projets sont nombreux, parfois décriés.
Plus rarement, certains monuments retrouvent leur destination originelle.
A Rennes, le Couvent des Jacobins est devenu un Centre des Congrès :

http://www.centre-congres-rennes.fr
Ce bâtiment reste donc accessible au public, après une belle réhabilitation qui n’a rien dénaturé de sa splendeur d’antan.
17 août 2022
Challenge #projet52uprog, semaine 33 : écran de PC ouvert sur une généalogie.
Depuis de nombreuses années, j’utilise le logiciel HEREDIS, version PRO, pour l’ensemble de mes recherches généalogiques.

(Logiciel Heredis, v° 2022)
J’y saisis l’ensemble des données que je trouve, mes sources, mes médias (actes, photos), mais aussi les données restant à explorer ou rechercher.
Je peux très aisément y situer les lieux de vie des uns et des autres, éditer des cartes, faire des statistiques, comparer des données entre individus, ou encore éditer des cartes illustrées qui sont du plus bel effet.
Mes clients peuvent, plusieurs semaines / mois après une première recherche, me solliciter pour une nouvelle demande ou une demande complémentaire, et, très rapidement, je peux reprendre le cours de leurs recherches sans difficulté.
Et vous, quel logiciel utilisez-vous ?
10 août 2022
Challenge #projet52uprog, semaine 32 : vue depuis une fenêtre d’un dépôt d’archives.
Aux Archives Départementales d’Ille-et-Vilaine, la vue est (selon moi) plus belle lorsque l’on regarde vers l’intérieur.
Le bâtiment, réalisé par le cabinet d’architecture parisien Ibos et Vitart, a été inauguré en 2007.
C’est en arpentant le quadrilatère de base, dédié aux activités publiques (salle de lecture, auditorium, espace pédagogique ou d’exposition), qu’il nous est donné d’avoir des vues sur des patios arborés qui apportent de la lumière, et coupent un peu le sentiment premier d’être entré dans un lieu où règnent les formes géométriques.

Photo du 21 avril 21022
Je trouve cela plutôt sympa d’ailleurs. Et vous, qu’en pensez-vous ?
3 août 2022
Challenge #projet52uprog, semaine 31 : encrier.
Nul doute que je me serais fait une joie de vous présenter un encrier ayant appartenu à un de mes aïeux.. mais malheureusement si l’objet a bel et bien existé, il n’est pas parvenu jusqu’à moi.
Tout au plus ai-je pu glaner, en salles d’enchères, quelques encriers, tels sont que nous avions encore au milieu des années 70, sur nos bancs d’écoliers.

Passionnée d’écriture, j’ai cependant eu à fréquenter, il y a de nombreuses années de cela, une exposition dédiée à l’écriture sous toutes ses formes, qui présentait alors la plume et l’encrier, mais aussi l’écritoire.
Quiconque n’a pas fréquenté une telle exposition ne peut imaginer les formes (oiseau, rognon, cylindres…) et autres matières (laiton, bois, porcelaine, verre…) pensées pour satisfaire la plume de l’écrivain… célèbre.. ou anonyme.

Outils et objets d’art, Editions Pierron, 2003
27 juillet 2022
Challenge #projet52uprog, semaine 30 : Carte de Cassini pointant sur mon adresse.
La carte de Cassini, aussi appelée Carte de l’Académie a été dressée par quatre générations de membres de la famille Cassini, particulièrement César François et son fils Jean Dominique, durant le XVIIIème siècle.
L’échelle utilisée (1/86.400) permet d’avoir une cartographie fort appréciable pour l’époque, . On peut même parler d’une certaine révolution pour l’époque !

Source : BNF Gallica, Feuille 128, Dinan (1803-1812)
La mention des villages de l’Aublette et de Vildé Goëlo, n’est pas sans nous rappeler que ces lieux sont réputés pour avoir accueilli des possessions templières, mais ça, c’est une autre histoire…
20 juillet 2022
Challenge #projet52uprog, semaine 29 : capture d’écran d’archives en ligne.
Les captures d’écran sont souvent nécessaires lorsque l’on fait des recherches sur microfilm, et la qualité n’est certes pas toujours au rendez-vous.
Mais la capture d’écran est aussi largement utilisée pour des archives récentes, parfois même des archives d’état civil, non encore en ligne, et pour lesquelles un déplacement aux Archives Départementales est nécessaire. C’est ce qui m’arrive régulièrement dans le cadre de recherches généalogiques en descendance.

Malgré tous mes efforts, il n’est pas toujours possible d’obtenir une prise de vue qui soit à la hauteur de mes espérances.. mais rien n’est jamais perdu : une visite à la mairie concernée permet bien souvent de pallier à ces petits tracas !
13 juillet 2022
Challenge #projet52uprog, semaine 28 : tableau dans un lieu de culte.
Dans les lieux de culte, les tableaux et autres œuvres ont parfois pu disparaître, être remisées ou simplement confisquées à la fin du XVIIIème.
C’est de ce cadre que s’inscrivit la démarche du frère d’un de mes ancêtres, Pierre François Tinthoin, qui sollicita, en l’an XI, la restitution de plusieurs œuvres en remplacement de statuettes disparues.

L’histoire ne dit pas si Pierre François eut gain de cause auprès du Ministre de l’Intérieur. Le fait est que, pour lors, il demeure quelques tableaux dans l’édifice, dont celui-ci représentant la Sainte Famille.

6 juillet 2022
Challenge #projet52uprog, semaine 27 : carte d’Etat Major avec pointage 1850.
La carte d’état major, dont les premiers exemplaires datent de 1818, tire son nom des officiers amenés à réaliser les levés. Elle correspond à une carte générale de la France, et est exécutée par le Dépôt général de la Guerre et de la Géographie (ordonnance royale de 1827), réorganisé en 1830 par son nouveau directeur, le général baron Pelet. 965 cartes seront réalisées.


Les relevés s’étalèrent sur 56 ans pour permettre de couvrir tout le territoire. Les cartes au 1/80.000ème sont celles qui vous apporteront le plus de détail dans le cadre de vos recherches généalogiques.
29 juin 2022
Challenge #projet52uprog, semaine 26 : panneau d’exposition d’archives.
Les archives départementales que je fréquente le plus souvent sont les Archives des Côtes d’Armor (Saint-Brieuc) et celles d’Ille-et-Vilaine (Rennes).
Les premières sont en travaux, et n’exposent pas depuis de longs mois. A Rennes, par contre, les expositions sont régulières.
La dernière en date, qui s’est déroulée du 4 janvier au 29 avril 2022, s’intitulait « Le Signal de l’Océan. Une longue urgence« . Elle portait sur l’impact de l’être humain sur son environnement.

Le phénomène, même s’il n’est pas nouveau, trouve aujourd’hui, en chacun de nous, un écho particulier.
Par le biais d’une bande dessinée, l’exposition permet de mettre en lumière des problématiques locales rencontrées également sur la côte d’Emeraude et dans la baie du Mont-Saint-Michel, qui bordent le département d’Ille-et-Vilaine.

Quelles qu’elles soient, les expositions présentées en archives sont bien souvent accessibles à tous publics. Livret d’exposition, cartes postales, dessins à colorier, marque-pages sont autant de support qui permettent à chacun de s’approprier le projet et de garder un petit souvenir d’une sortie bien agréable.

Et vous, à quand votre prochaine expo ?
22 juin 2022
Challenge #projet52uprog, semaine 25 : plaque de rue de personnalité locale.
La photographie de cette plaque, qui fait référence à Yves Cotrel, a la particularité de présenter une personnalité local qui, au moment de la pose de ladite plaque, n’était pas décédé.

Collection privée, Michèle Bodénès
Né le 27 avril 1925 à Dinan, Yves Cotrel est en effet décédé le 29 janvier 2019 à Paris 16ème.
Yves Cotrel est surtout connu pour être l’inventeur, en 1983, de l’instrumentation Cotrel-Dubousset qu’il développa avec le professeur Jean Dubousset, qui modifie la prise en charge chirurgicale de la scoliose.
Mais pourquoi avoir choisi cette personnalité me direz-vous ? Simplement parce que la création de sa fondation, en 1999, qui repose non plus sur les seuls traitements mais les causes de la maladie trouvent en moi un écho tout particulier…
Et vous, quelle est votre personnalité locale qui vous parle le plus ?
15 juin 2022
Challenge #projet52uprog, semaine 24 : sépulture.
Comme de nombreux généalogistes, je suis régulièrement amenée à arpenter les lieux de sépulture.
Au delà de la recherche qui m’amène à fréquenter ces lieux, certaines tombes attirent davantage mon regard que d’autres. J’ai une affection particulière pour les sépultures familiales, qui ont parfois nécessité un effort financier important de la part des familles commanditaires.

La prise de vue aurait mérité d’être plus justement cadrée me direz-vous.. Mais elle l’est. C’est la chapelle funéraire, qui, malheureusement, s’affaisse.
Ce monument semble peu fréquenté. La dernière plaque date de 1975.

Pourtant, le couple eut une descendance.
Néanmoins, Adrien de Milleville, natif d’Evreux, disparaît dans cette même ville en 1966. Son épouse, Marie Louise Gascoin (Jacquemin), née en 1891 à Laval, meurt aussi à Evreux, en 1975. Le couple s’est par ailleurs marié à Paris en 1910.
On peut comprendre, dans ces circonstances, que si la famille ne venait à Dinan qu’en villégiature, les inhumations dinannaises n’aient plus eu lieu d’être. Mais il reste à l’objectiver… et le recours à un généalogiste s’impose.. 😉
8 juin 2022
Challenge #projet52uprog, semaine 23 : page d’un journal ancien.
Mon premier réflexe, à la lecture du thème du challenge, a été de penser presse ancienne type quotidien… Mais comme je m’intéresse aussi particulièrement à la littérature jeunesse et à la presse qui leur était destinée, j’ai choisi de vous présenter une « une » de la Semaine de Suzette.
Tous nos aïeux n’ont pas forcément eu accès à ce type de presse, mais il y a fort à parier – cet hebdomadaire ayant été édité entre 1905 et 1960 – qu’il parle à nombre de vos parents, grands-parents. vous-même.

Au-delà d’une certaine nostalgie qui pourrait vous pousser à feuilleter ces journaux, de nombreux d’entre eux vous en apprendront davantage sur la vie de vos ancêtres, leur enfance en particulier.
Au cours de mes recherches, j’ai plusieurs fois été amenée à retrouver des informations sur le quotidien des jeunes gens, que ce soit dans le courrier des lecteurs ou dans des articles relatifs à des jeux-concours.

Source : BNF Gallica
Vous pourrez même contempler le portrait de vos aïeux, pour peu qu’ils aient été particulièrement méritants !

Frédéric Tinthoin
Source : BNF Gallica
Alors n’hésitez pas à replonger dans l’enfance de vos ancêtres, vous pourriez être surpris !

Source : BNF, Gallica
1er juin 2022
Challenge #projet52uprog, semaine 22 : couverture d’un livre d’histoire locale
C’est un des ouvrages de Diane Monier-Moore que j’ai choisi de vous présenter : Dinan – La colonie anglaise, 1800-1940.

Si, localement, la présence d’une colonie anglaise à Dinan est connue, elle ne l’est pas de la majorité des touristes qui viennent admirer les splendeurs de cette cité médiévale.
Pourtant, attirés par la riche histoire locale, la beauté de la cité et ses vertus médicinales, Dinan ne restera pas qu’une étape sur le parcours des voyageurs d’outre Manche. La Fontaine-des-Eaux, source aux eaux minérales curatives et thérapeutiques, voit s’installer durablement des visiteurs anglais, et ce dès le début du XVIIIème siècle.

Lavis par François-Agathon du Petit-Bois, Album de Dinan, 1807. Coll.Bibliothèque municipale de Dinan
Source : http://patrimoine.bzh
C’est tout naturellement Diane Monier-Moore, petite-fille de l’historien Mathurin Monier (1901-1974) , qui nous propose, dans cette ouvrage, de redécouvrir l’histoire de cette colonie.
Et si vous souhaitez aller sur leur trace, rien ne vous empêche de venir à Dinan et de faire, par exemple, un petit tour dans le carré du cimetière de Dinan, réservé à cette colonie.

Collection personnelle
25 mai 2022
Challenge #projet52uprog, semaine 21 : baptistère
Je crois pouvoir dire que j’ai, dans ma base photographique, plusieurs dizaines de photos de fonts baptismaux, mais aucun de baptistère. Car au sens strict, un baptistère reste le bâtiment isolé, spécialement dévolu au baptême des chrétiens, et je n’en ai, en toute honnêteté, jamais encore visité.

J’ai donc pris le temps d’aller consulter les bases du Ministère de la Culture pour vous présenter des fonts baptismaux peu communs, et par ailleurs très ancien. Il s’agit en l’occurrence des fonts baptismaux de l’église Saint-Jean-Baptiste de Martigny dans l’Aisne.

(Source : base Palissy, Ministère de la Culture)
Datant du XIIème siècle, ces fonts présentent quatre représentations humaines, ce qui en fait un mobilier original bien que très stylisé.

(Source : base Palissy, Ministère de la Culture)
Il s’agit d’une cuve baptismale à infusion, et non à immersion. C’est d’ailleurs désormais ce type de fonts baptismaux que l’on rencontre le plus souvent lorsque l’on recherche le lieu de baptême de nos ancêtres.
Et vous, auriez-vous, dans vos archives, quelque photo « originale » de fonts baptismaux ?
18 mai 2022
Challenge #projet52uprog, semaine 20 : acte ancien qui ne vient pas des archives.
Je n’ai, pour ma part, dans mes archives familiales, pas d’actes anciens qui mériteraient d’être signalés comme tels, Néanmoins, il y a quelques mois, j’ai retrouvé une cousine qui a eu la gentillesse de me numériser nombre de documents d’archives, qui concernent aussi bien sa famille maternelle que notre famille commune.

Je n’ai, à ce jour, pas eu le temps de me consacrer à la transcription de tous ces documents, mais je sais déjà qu’ils vont me révéler des informations : actes notariés et filiations établies au XVIIIème siècle, décisions de justices de paix, courriers divers, documents divers en vieux français et en langue germanique…
Et vous, êtes-vous bien sûrs de ne pas avoir de tels trésors dans vos greniers ?
11 mai 2022
Challenge #projet52uprog, semaine 19 : un saint patron dans un lieu de culte.

Je fais le choix de vous présenter une photo de Saint Tanguy, prise en 2020 lors d’une balade au Fort La latte, aussi appelé château de la Roche Goyon, non loin du Cap Fréhel, dans le département des Côtes d’Armor.

Si j’ai choisi Saint Tanguy, c’est parce qu’il s’agit du saint Patron de mon fils le plus jeune, et ce n’est pas anodin.
Un prénom peut certes être choisi par simple attirance, mais dans bon nombre de cas, il a une signification, souvent d’ailleurs lorsqu’il s’agit des second ou troisième prénoms. En tout cas, c’est le cas pour mon fils, pour moi, et pour bon nombre de mes ancêtres.
Et vous, d’où vous vient votre prénom ?
La semaine prochaine : acte ancien qui ne vient pas des archives.
4 mai 2022
Challenge #projet52uprog, semaine 18 : ordinateur
Je n’ai pas pour objectif de revenir aux balbutiements des ordinateurs.. alors je vais partager avec vous mes souvenirs. Le mot ordinateur en évoque de nombreux.
Tout d’abord les heures passées, dans les années 80, avec mon père, à saisir des lignes de code sur un petit clavier qui permettait ensuite de voir apparaître, à l’écran, une figure géométrique telle une rosace.

Ensuite l’écran sur lequel, chez un oncle et une tante, nous jouions à Pong, toujours à la même époque.

Et enfin, par extension, le petit écran couleur sur lequel je jouais à Donkey Kong, en rentrant du collège.

S’agissant de mon quotidien, bien entendu, l’ordinateur est incontournable.
Mais il est surtout notable de le mentionner dans le cadre des évolutions constantes qu’il a permis et permet encore d’apporter à nos travaux généalogiques. Progrès sur l’accès aux sources, pour faciliter de transcription, pour partager nos recherches, etc.
Pour lors, interrogez-vous : quels souvenirs avez-vous de vos premiers écrans ? Chez vous ? Sur votre lieu de travail ? N’avez-vous pas quelque anecdote à ce propos ?
La semaine prochaine : statue d’un saint patron dans un lieu de culte.
30 avril 2022
Le challenge UPRO-G mensuel me conduit à vous présenter un pan de la vie de Jean Sibot sur sa concession en Algérie.
27 avril 2022
Challenge #projet52uprog, semaine 17 : photo d’un poilu.
Nous avons quasiment tous, dans notre ascendance, un ancêtre « poilu » dont on peut espérer trouver une photo sans trop de difficulté… ou du moins… peut-on espérer trouver la photo d’un ancêtre ayant participé à la Grande Guerre.
Car tous les soldats ayant participé à la Première Guerre Mondiale n’ont pas forcément été des poilus. Il est couramment usité de nommer « poilus » les soldats ayant combattu, notamment dans les tranchées. Et ce ne fut pas le cas d’Adolphe.

Adolphe Alexandre Gérard naît le lundi 27 septembre 1880 à Crescia (ou Khraicia) en Algérie, période française. Fils de Nicolas (1839-1919), cultivateur natif de la Meuse et d’Emilie Malaisé (1851-1941), ménagère également née à Crescia, il est le 6ème d’une fratrie de 7 enfants.
Marié à Sébastienne Ortis (1882-1968) en 1907, il aura 5 filles entre 1908 et 1917, et exercera tour à tour, en Algérie, les professions de cultivateur, viticulteur puis caviste.
Son registre matricule nous apprend qu’il est exempté de service militaire en 1901. Pour autant, le décret du 1er août 1914 décrétant la mobilisation générale le conduit néanmoins à rejoindre, le 15 décembre de cette année là, le 19ème Régiment du Génie à Hussein Dey. Le 11 octobre 1917, il est affecté à la 1ère Compagnie de remonte, puis au 1er Régiment de Zouaves de Douéra à compter du 14 septembre 1918, et enfin au 9ème Régiment de Zouaves.
Il fera campagne contre l’Allemagne, en Algérie, dès le 15 décembre 1914et se verra décerner la médaille commémorative de la Guerre 1914-1919.
Vous êtes-vous déjà interrogé sur la participation de vos aïeux à des conflits armés ? N’hésitez pas à faire appel à mes services si vous souhaitez en apprendre davantage sur leurs parcours militaires !
La semaine prochaine : ordinateur
Sources :
- Archives familiales
- ANOM – Classe 1900 – Registre matricule n°1767 – Cote FR ANOM 1 RM 85,
21 avril 2022
Challenge #projet52uprog, semaine 16 : microfilm
Dans le prolongement du challenge de la semaine 10 qui consistait à poster une photo de lecteur de microfilm, il nous est proposé, en cette semaine 16, de poster une photo de microfilm. J’ai donc profité d’un déplacement aux Archives Départementales d’Ille-et-Vilaine, ce jeudi, pour prendre en photo une de ces nombreuses bobines.
C’est finalement un support que j’utilise peu fréquemment, mes recherches me conduisant bien plus souvent à solliciter la consultation d’archives papier. Il est cependant indéniable qu’elles sont d’un grand secours pour la consultation de certaines ressources.

Au delà du microfilm, j’ai profité de ce challenge pour m’interroger sur l’inventeur de ce support. Le premier brevet français relatif au procédé de microfilm est déposé le 21 juin 1859 par René Prudent Patrice Dagron (1819-1900), un photographe français (Dossier INPI 1BB41361). Il intitule alors son brevet microscope-bijou à effets stéréoscopiques, et propre aux observations microscopiques d’imageries, insectes, fleurs, etc. Il déposera, l’année suivante, les 8 mars et 26 juin, deux brevets rectificatifs portant sur des additions au brevet initial.

Source: Wikipédia
Fils de René Louis et de Catherine Louise lacroix, René est natif de la Sarthe (Beauvoir). Il sera chimiste et photographe. Il épouse, le 1er octobre 1846, à Paris Xème, Angela Caroline Lendy (1828-1897), photographe native de Villefranche-de-Conflent, avec qui il aura 6 enfants.
Il exerce son métier dans ses ateliers parisiens, dépose son brevet de procédé de microfilm en 1859 et 1860, et participe notamment à l’Exposition Universelle de 1867, événement au cours duquel il présentera les portraits de 400 députés sur un support de seulement un millimètre carré.

Source : http://www.microscopy-uk.org.uk/mag/indexmag.html?http://www.microscopy-uk.org.uk/mag/artoct10/al-pigeonpost.html
En 1870, il propose d’utiliser son invention lors du siège de Paris, en utilisant des pigeons pour le transport des microfilms.
Cette pratique perdurera bien après son décès, notamment durant la Première Guerre Mondiale.
La semaine prochaine : photo d’un poilu
13 avril 2022
Challenge #projet52uprog, semaine 15 : bibliothèque
Du plus loin que je m’en souvienne, j’ai toujours été entourée de livres. Au domicile de mes parents, chez ma nounou, chez mes grands-parents ou encore à l’école. Il pouvait s’agir d’ouvrages destinés à la jeunesse, d’encyclopédies, de romans et autres ouvrages documentaires. Tous, ils m’ont permis de m’évader, de m’ouvrir à d’autres horizons, et ils m’ont donné le goût de la lecture.
Aujourd’hui, ce sont des milliers de livres, bandes dessinées et autres revues qui composent mes bibliothèques.

Pour ne citer que certains livres, je parlerai d’encyclopédies (comme l’encyclopédie Universalis), d’ouvrages de références (Littré, dictionnaires), de mes bibliothèques thématiques (Algérie, généalogie, géographie..)… sans oublier, bien sûr, les ouvrages des bibliothèques verte et rose, que je collectionne, et dont je possède pas moins de 2.727 exemplaires…

L’on me demande parfois si je suis plus attachée à un livre qu’à un autre. Je réponds invariablement « non ». Chaque livre a son histoire. Il a pu m’être donné, j’ai pu le chiner ou encore l’acquérir pour une occasion particulière.

Il y en a cependant certains que j’aime à consulter plus particulièrement. Je pense notamment à l’Atlas Nouveau portatif de 1767, illustré de nombreuses planches couleur, et qui donne une idée très précise de la représentation que l’on se faisait du monde au milieu du XVIIIème siècle. Ou encore à un de ces bulletins des lois du début du XIXème siècle, dans lequel on retrouve – notamment – des ordonnances du Roi qui accorde des Lettres de déclaration de naturalité à certains sujets étrangers.

Mais finalement, ce que j’aime aussi particulièrement, dans mes bibliothèques, c’est cette échelle ancienne, qui me permet de m’élever dans la connaissance, et m’incite toujours à aller plus loin pour apporter à chacun de mes clients l’information la plus juste dans le cadre des recherches qu’ils me confient.

La semaine prochaine : microfilm
6 avril 2022
Challenge #projet52uprog, semaine 14 : plume
Au-delà des documents laissés par nos ancêtres, ce sont parfois des objets du quotidien qui peuvent nous conter un peu leur vie d’antan. Parmi ces objets figure la plume.
J’ai choisi de vous présenter, à travers cette photo, différentes plumes que mes ancêtres – mais aussi d’illustres inconnus – ont utilisées au siècle dernier, sur les bancs de l’école.

Peut-être en avez-vous aussi conservées. Si tel n’est pas le cas, elles ne vous sont sans doute pas inconnues. J’ai moi-même utilisé de telles plumes dans les années 1980, à l’école primaire.
La plume, c’était tout un univers. D’ailleurs à quoi vous font-elles penser, ces plumes d’écolier ?
Pour ma part, elles me rappellent les pupitres devant lesquels nous nous asseyions, le plumier, qui renfermait nos plus précieux porte-plumes, le buvard, parfois illustré, qui nous faisait souvent rêver, l’encre qu’il nous était parfois permis de verser dans l’encrier… et beaucoup de beaux souvenirs d’école…
Vous êtes vous par ailleurs interrogé sur le quotidien de vos ancêtres lors de leur scolarité ? Vous êtes vous imaginé leur école d’autrefois ? Savez-vous, d’ailleurs, quel(s) établissement(s) (s) fréquenta votre aïeul ?
De nombreuses archives relatives à l’enseignement sont consultables en série T, aux Archives Départementales. N’hésitez pas à faire appel à un généalogiste familial professionnel pour en savoir plus !
La semaine prochaine : bibliothèque – Etagère de livres
31 mars 2022
Le challenge UPRO-G mensuel nous conduit à nous interroger sur la vie de Pierre-François Tinthoin, prêtre réfractaire..
30 mars 2022
Challenge #projet52uprog, semaine 13 : tache sur un acte.
Notre quête de documents nous amène régulièrement à consulter des actes tachés, ou présentant des lacunes.
L’acte que je vous présente aujourd’hui ne revêt pas de difficulté de lecture particulière. Du moins, les mots manquants sont facilement identifiables. Mais cet acte revêt, pour mon histoire personnelle, une certaine importance.

J’avais toujours entendu parler, dans ma famille de la « Tante Marie de Carnetin », sans qu’aucun membre de ma famille ne soit en mesure de me renseigner sur l’identité de cette « tante ». Tout au plus avait-on été en mesure de me préciser qu’il aurait pu s’agir d’une tante de mon grand-père maternel.
Si la recherche pouvait sembler aisée, elle ne l’a pas été. Mais une des qualités premières du généalogiste est la persévérance, aidé en cela par sa connaissance des archives.
Reconstituer une ascendance est une chose, retrouver les descendants de nos aïeux est en une autre, surtout lorsque la mémoire familiale s’éteint, que les familles se dispersent et que les noms inscrits sur les tombes ne correspondent pas aux dépouilles inhumés en ces lieux…
Mais voyez-vous, la famille Abry n’a plus de secret pour moi. J’ai retrouvé Lucy Marie Abry (1874-1931), ai pu reconstituer son histoire, celle de ses époux, et même retrouver sa photo…
Et vous, avez-vous des énigmes non élucidées dans votre histoire familiale ? La semaine prochaine : plume
23 mars 2022
Challenge #projet52uprog, semaine 12 : crayon de bois
Si le terme « crayon de bois » semble se rattacher plus particulièrement au département de la Somme ou encore à l’estuaire de la Loire, aucun d’entre nous ne peut dire ne pas savoir de quoi il s’agit.
Forts usités sur les bancs de l’école, qu’ils soient HB, 2B ou encore 2H, ils ont rempli nos trousses d’écolier… et nous sont encore fort utiles lorsque nous fréquentons des services d’archives.

Mais les avez-vous bien observés ?
Car les crayons à papier et autres crayons gris ont aussi très souvent servi de supports publicitaires ou touristiques, de compagnons indissociables des petits répertoires de nos aïeux… quand ils n’ont pas fini sur l’oreille de notre boucher, ou dans la poche de quelque artisan…
Alors cherchez bien dans vos tiroirs, vous pourriez déceler des trésors !
La semaine prochaine : tache sur un acte
16 mars 2022
Challenge #projet52uprog, semaine 11 : un appareil photo.
Lors de mes déplacements, j’ai toujours avec moi deux appareils photo numériques.. et deux clés USB.
Lors de mon déplacement de la semaine dernière aux archives municipales de Rennes, c’est ce NIKON que j’ai utilisé.

Mais le mot appareil photo me fait aussi et surtout penser à mon grand-père maternel qui faisait aussi beaucoup de photos… et avait son propre laboratoire de développement. Laboratoire qui a fait dire à une de mes tantes, dans ses mémoires, qu’elle s’était toujours interrogée sur cette pièce sombre dans laquelle aucun des enfants n’avait le droit d’entrer…
La semaine prochaine : crayon de bois.
9 mars 2022
Challenge #projet52uprog, Semaine 10 : un lecteur de micro-films.
En services d’archives, le lecteur de micro-films est incontournable. Avant l’ère de la numérisation à grande échelle, il était quasi systématique.
J’ai fait le choix de ne pas publier de photo d’un lecteur de micro-film, mais de rechercher une publicité qui s’y rattache. Pourquoi ? Parce que les publicités nous révèlent bien des choses, et nous plongent dans une autre époque.

Le Micro-Twin était plus particulièrement destiné aux entreprises, et permettait le microfilmage de documents. Cette publicité nous rappelle par ailleurs combien les avancées technologiques et techniques ont révolutionné notre quotidien en l’espace de quelques décennies…
Et pour en revenir à la généalogie, rappelons que la majorité des services d’archives permettent le prêt de micro-film entre communes / départements. Une bonne alternative pour qui ne pourrait se déplacer, à moins que vous ne fassiez le choix d’avoir recours à un généalogiste professionnel… 😉
La semaine prochaine : un appareil photo.
4 mars 2022
Challenge #projet52uprog, Semaine 9 : une signature ancienne.
Dans le souci de personnaliser davantage une signature et de la rendre plus « esthétique », son auteur peut choisir, sous l’Ancien Régime, de l’accompagner – voire de la remplacer – par des marques de reconnaissance telles que les monogrammes (réunions de plusieurs lettres combinées entre elles) ou les idéogrammes, (signes qui ne notent ni une lettre ni un son, mais une « unité de sens »).
C’est ainsi que certains signataires pouvaient dessiner plutôt que signer, choisissant parfois de réaliser une représentation en lien avec son fonction ou sa profession.

Ce n’est pas vraiment le cas avec mon ancêtre, Jean Tinthoin (vers 1672-1747), greffier, tabellion (ville de Stains), mais aussi marchand de dentelles d’or et d’argent. L’on peut néanmoins s’interroger sur la marque qu’il fait systématiquement apparaître après son nom, et qui ne peut correspondre à son seul prénom.
La semaine prochaine : un lecteur de microfilms.
26 février 2022
Le challenge UPRO-G de février 2022 a pour thème un bagnard. Je vous invite à découvrir mon article qui fait suite à un article publié dans le cadre du challenge A-Z 2021, intitulé Innocent… pas vraiment finalement…
23 février 2022
Challenge #projet52uprog, Semaine 8 : une fiche navette d’archives.
Depuis que je fréquente les archives, je ne saurais dire combien de fiches navettes j’ai eues en main… mais plusieurs centaines assurément…
De tailles et de couleurs différentes en fonction des dépôts (ou des humeurs 😉 ), elles ont toutes les mêmes fonctions : suivre les documents que nous commandons puis consultons.

Aujourd’hui, aux archives Départementales d’Ille-et-Vilaine (Rennes), les fiches navettes étaient vertes, presque assorties aux cartons que je consultais. Celle que je vous propose en photo porte la cote 2H-DEPOT 1 Q 152, qui correspond au registre des entrées et sorties de l’Hôtel Dieu de Rennes, pour la période 1926-1930. Cherchant à reconstituer, pour un de mes clients, la vie d’une jeune femme venue à la maternité pour donner vie à son premier enfant, c’était une recherche incontournable… mais ceci est une autre histoire…
La semaine prochaine : une signature ancienne.
16 février 2022
Challenge #projet52uprog, semaine 7 : un acte illisible
L’acte ci-dessous est extrait des registres des baptêmes, mariages et sépultures de la commune d’Eréac. C’est une commune des Côtes d’Armor, dans laquelle je réalise actuellement des recherches pour une de mes clientes.

En soi, la lecture de cet acte ne devrait pas poser de problème particulier, si ce n’est que la prise de vue est très pâle. Quand bien même les registres consultables aux Archives Départementales des Côtes d’Armor seraient dans un état médiocre, il est souvent possible de déchiffrer plusieurs termes qui permettent de nous aiguiller sur le contenu du document.
Et si cela n’était pas possible, les sources innombrables que conservent nos archives départementales nous offrent de nombreuses autres pistes.
Alors ne désespérez pas, et dans le doute, faites appel à un généalogiste professionnel… 😉
9 février 2022
Challenge #projet52uprog, semaine 6 : une photo ancienne
Une photo ancienne, c’est un voyage dans le passé, certes, mais c’est aussi la possibilité de reconstituer un environnement, un petit bout d’histoire de vie.

Cette photo représente le couple Calvez (Jean Marie Calvez et son épouse Marie Yvonne Baron) avec leur fille Marie Jeanne Louise (1906-1981).
A partir d’un prénom et d’une adresse au recto de la photo, c’est en encadrant la date de prise de vue grâce à l’étude du support, en reconstituant l’histoire de la famille de mon époux, mais aussi l’histoire du commerce du photographe Jean Pierre Inizan (1868-1950), que j’ai pu, petit à petit, réduire la période de prise de vue de cette photo et en retrouver les protagonistes.
De nombreux clichés ont encore de belles histoires à nous révéler. Pensez à bien les conserver !.. et soyez curieux : en fonction des périodes, les versos des photos sont aussi très beaux…


1er février 2022
Challenge #projet52uprog, semaine 5 : faire-part.
J’ai choisi de consulter Gallica, le site de la Bibliothèque Nationale de France (www.gallica.bnf.fr) pour en extraire un faire-part que je ne connaissais pas. Quelle drôle d’idée, me direz-vous ! Mais non, c’est la curiosité qui m’a poussée à faire cette démarche… pour m’interroger sur Regina Guillemot, sa filiation, et l’artiste auquel ses parents firent appel pour annoncer sa venue au monde.

Regina, née en 1892 à Monaco, était la fille de gens de lettres, Maurice Guillemot (journaliste et critique d’art) et Marthe Chazotte (dite Clarine Lux). Ils firent appel à un graveur, Henri Guérard (1846-1897) pour réaliser ce faire-part. Ce dernier fut notamment un contemporain et ami d’Edouard Manet (1832-1883).
Le couple s’était marié en 1887 à Neuilly (actuel département des Hauts-de-Seine), et un de leurs témoins n’était autre qu’Alexandre Dumas, fils (1824-1895).
Voyez, la curiosité nous réserve parfois de belles surprises…. et donne envie d’en savoir plus, toujours.. Ce doit d’ailleurs être ce qui me passionne en généalogie…
La semaine prochaine : une photo ancienne
27 janvier 2022
Challenge #projet52uprog, semaine 4 : poignées de porte.
Je profite du challenge de la semaine pour vous parler de la belle ville de Dinan. Les poignées de porte remarquables sont légion… et qui dit poignée dit porte.. et dit maison…


Nous sommes là dans la rue de la boulangerie, la première rue que l’on croise lorsque l’on aborde la vieille ville en venant de la porte de Brest.

Mais pourquoi vous en dirais-je davantage ? Le mieux est encore que vous veniez nous visiter, ne serait-ce que pour le plaisir des yeux.
La semaine prochaine : un faire-part
21 janvier 2022
Challenge #projet52uprog, semaine 3 : un acte abimé.
A l’occasion d’une recherche immobilière, j’ai été amenée à me déplacer aux Archives Départementales des Yvelines.
Je cherchais à reconstituer les différents propriétaires d’un commerce, dont la terre était, à l’origine, des terres labourables, devenues ensuite terre à poireaux !
L’épouse du défunt Germain Jean Baptiste Massotin de Laye, de son vivant Garde des Plaisirs de sa Majesté, avait en effet cédé, le 8 novembre 1757, par acte passé devant Maître Jean Germain Larcher, notaire à Poissy, ledit terrain à Marie Jeanne Vattier.
Malheureusement, la liasse contenant l’acte de vente n’était pas communicable (Cote 3E31 295). Malgré cela, il me fut possible de la photographier, pour mon plus grand plaisir… 😉

La semaine prochaine : des poignées de porte.
14 janvier 2022
Challenge #projet52uprog, semaine 2 : dos d’un registre.

En 2020, dans le cadre des recherches effectuées pour la réalisation de l’exposition dédiée aux 50 ans de l’hôpital de Dinan (Côtes d’Armor), j’ai été amenée à passer de longues heures à compulser les archives de cet établissement.
Parmi ces dernières, des registres de correspondances. Les plus anciens datent de la fin du 18ème.
Ce qui m’a interpellée, la première fois où je les ai vus, ce sont les matériaux utilisés pour réaliser leurs couvertures : il s’agit de feuilles assemblées qui proviennent de registres plus anciens, aujourd’hui disparus…
La semaine prochaine : un acte abimé.
7 janvier 2022
Challenge hebdomadaire UPRO-G 2022.
En hommage à mon grand-père, Robert Tinthoin, l’entrée de l’hôtel de Soubise, où il se rendit fréquemment pour consulter les documents conservés par les Archives Nationales (Paris 3ème, 60 rue des Francs Bourgeois).

Cette photo, prise avec un téléphone portable, date de 2017. Ce jour là, je faisais découvrir à mon fils aîné le lieu où se rendait son arrière-grand-père…
5 janvier 2022
Très belle matinée en compagnie de deux de mes clientes.
Beaucoup d’émotions à parler de souvenirs d’antan : les trajets à pied, en galoches, pour aller à l’école, les petits instants de vie simples, à garder les vaches avec une sœur cadette, les soirées auprès du feu de cheminée, alimenté par un fagot glané aux alentours…
Vous savez quoi ? J’ADORE MON METIER !!

3 janvier 2022
Un autre challenge lancé par l’UPRO-G consiste à publier, chaque semaine, une photo sur un thème particulier.
Les thématiques du 1er trimestre :
- Semaine 1 : entrée d’un dépôt d’archives
- Semaine 2 : tranche de registre
- Semaine 3 : acte abîmé
- Semaine 4 : poignées de porte
- Semaine 5 : Faire-part
- Semaine 6 : photo ancienne
- Semaine 7 : écriture illisible
- Semaine 8 : fiche navette d’archives
- Semaine 9 : signature ancienne
- Semaine 10 : lecteur de micro-film
- Semaine 11 : appareil photo
- Semaine 12 : crayon de bois
- Semaine 13 : tache sur acte
Toutes les photos sont publiées avec la mention Projet#52.
2 janvier 2022
Le Challenge UPRO-G consiste à publier, une fois par mois un article sur un thème particulier. Pour l’année 2022, les thèmes retenus sont les suivants :
- Janvier, un commerce,
- Février, un bagnard,
- Mars, un prêtre réfractaire,
- Avril, une concession,
- Mai, un métier disparu,
- Juin, un patronyme rare,
- Juillet, une ville disparue, devenue quartier,
- Août, un conseil de famille,
- Septembre, une légende,
- Octobre, une armoirie,
- Novembre, un enfant reconnu,
- Décembre le parcours d’un marin.
Tous les articles sont publiés avec la mention #ChallengeUProG.
Si vous souhaitez retrouver des articles similaires… et d’autres… vous pouvez consulter la page GENEAMAG de l’UPRO-G.
Bonne lecture !
1er janvier 2022
L’année 2021 est passée comme une étoile filante, et a laissé la place à une année 2022 que je souhaite belle, sereine, optimiste…
Je nous souhaite de vivre pleinement chacune de ses minutes, d’aller de surprise en découverte, et de vivre de nombreux moments de partage, pour le plus grand bonheur de tous.
Belle année à vous tous,
Michèle

28 décembre 2021
Petite incursion dans la presse hebdomadaire, avec un encart paru dans le n°1834 de MAXI, dans la rubrique « c’est d’actualité ». L’article, organisé autour d’une interview de Marie-Odile Mergnac avait pour titre « La généalogie fait sa révolution numérique ».
Vous avez besoin d’un conseil ? D’un accompagnement ? Vous souhaitez en savoir davantage sur l’histoire d’un de vos ancêtres ? Sur une lignée en particulier ?
Contactez-moi sans tarder !

22 décembre 2021
Recherches à Corseul, ce matin, où j’ai passé 2 heures à compulser une partie des registres de l’état civil de la commune, pour reconstituer le parcours d’une famille qui habita notamment dans cette petite ville. Obtenir des précisions quant à certaines reconnaissances judiciaires et autres délibérations de conseil de famille m’ont conduit chez les coriosolites.
Mes recherches ne sont pas terminées, mais j’en ai profité pour faire un petit tour, et contempler, une fois de plus, les nombreux vestiges gallo-romains présents sur la commune.

18 décembre 2021
L’année se termine avec l’envoi d’un dernier dossier généalogique, qui fera le bonheur d’une maman, et lui donnera l’occasion d’échanger avec ses enfants et petits-enfants sur ses souvenirs familiaux.
Chaque histoire est une découverte, l’occasion d’aborder des tranches de vie révélatrices des milieux sociaux dont sont issus les ancêtres dont nous remontons le cours de la vie…
Une belle aventure à chaque fois..
15 décembre 2021
Ce matin, premier entretien avec une de mes clientes et sa fille, afin de retracer l’histoire de sa famille, implantée depuis toujours dans les Côtes d’Armor.
Au gré de ses souvenirs et de mes recherches, nous aborderons l’histoire de sa famille, l’histoire de la maison qu’elle occupe aujourd’hui, ses oncles disparus au cours de la Première Guerre Mondiale – en France ou en Albanie – ou encore, notamment, le dur labeur de cette Bretagne rurale où la valeur la plus sûre était celle du travail.Nous égrainerons aussi de beaux souvenirs. Ceux des parties de pêche, des balades à la campagne, des moments de joie partagés en famille… Bref, tout ce qui fait la richesse d’une vie.
Une belle fresque familiale qui va se construire, sur plusieurs mois, au fil de nombreux entretiens qui se révèlent d’ores et déjà fructueux.

12 décembre 2021
Noël approche, et je mets la dernière touche à mes commandes de fin d’année. Je viens tout juste de livrer un arbre mixte (ascendance sur 3 générations et descendance sur 4 générations), qui fera le bonheur d’une grande famille ! Le travail demandé consistait en des recherches ascendantes, de la numérisation de photos, et une mise en page adaptée au format A3.
En un coup d’œil, ce sont 2 filles, 6 petits-enfants (et leurs conjoints) et pas moins de 12 arrière petits-enfants que pourra contempler cette grand-mère aimante.. mais chut.. elle ne le sait pas encore..
Pour lors, les remerciements de ma cliente me vont droit au cœur « […] un très joli rendu pour un beau travail […] ». La prochaine étape consistera à écrire l’histoire de cette famille, entre recherches généalogiques, historiques et biographies…
8 décembre 2021
Le sujet du Challenge UPRO-G du mois de décembre a pour thème « Une invention« . Je vous invite donc à parcourir brièvement la carrière de Jean Baptiste Louis Alaboissette (1819-1895), qui déposa plusieurs brevets en 1852 et 1853.
7 décembre 2021
Le lancement de mon activité a fait l’objet d’un article dans l’hebdomadaire Nous Deux du 7 décembre.
Vous avez besoin d’un accompagnement, vous souhaitez me voir réaliser des recherches pour en savoir plus sur le parcours de vie de vos ancêtres ?
N’hésitez pas à me contacter, nous en échangerons ensemble. Je vous proposerai la solution la mieux adaptée à votre attente !

3 décembre 2021
Le sujet du Challenge UPRO-G du mois de juin avait pour thème « la famille nombreuse« . Cette thématique va me permettre de montrer que malgré les époques (le début du XVIIIème), il est toujours possible de retrouver une adresse ou des faits relevant de l’appartenance à une paroisse…
1er décembre 2021
Le Challenge UPRO-G consiste à publier, une fois par mois un article sur un thème particulier. Pour l’année 2021, les thèmes retenus ont été les suivants :
- Janvier, une sépulture,
- Février, une action de bravoure,
- Mars, une photo de famille,
- Avril, une succession collatérale,
- Mai, une maison ancienne,
- Juin, une famille nombreuse,
- Juillet, une exécution capitale,
- Août, une élection municipale lors d’un changement de régime politique,
- Septembre, une institutrice,
- Octobre, une histoire de famille en justice de paix,
- Novembre, une femme morte en déportation,
- Décembre, une invention.
Avec certes un peu de retard, je vais prendre le train en marche, et essayer d’écrire quelques articles, en attendant les thèmes de l’année prochaine !
En attendant, si vous souhaitez retrouver des articles similaires… et d’autres… vous pouvez consulter la page GENEAMAG de l’UPRO-G. Bonne lecture !
30 novembre 2021
Dernier jour pour le Challenge A-Z, avec le patronyme ZIZINE.
Ce fut une belle aventure, que je renouvèlerai l’année prochaine, en prenant pour thème l’hôpital. De belles découvertes en perspective, mais surtout la possibilité de montrer toute la richesse des archives des hôpitaux, et vous pourriez être surpris !
En attendant, dès demain, de nouveaux articles vous apporteront des éléments sur l’étendue des recherches généalogiques, à travers, notamment, le Challenge UPRO-G.
A demain !
1er novembre 2021
CHALLENGE A-Z
Durant tout le mois de novembre, je participe au Challenge A-Z qui consiste à publier, chaque jour, un article dont le titre commence par une lettre de l’alphabet. Aujourd’hui, on commence avec le A… comme AMAURY !!
Bonne lecture !
28 octobre 2021
Je vous invite à découvrir ce que peuvent vous apporter des recherches effectuées à partir d’un souvenir familial.
27 octobre 2021
CE QUE LA PRESSE ANCIENNE PEUT VOUS REVELER
Lorsque je suis amenée à faire des recherches sur une famille que je ne connais pas, un de mes premiers réflexes, est de consulter la presse ancienne. Pour cela, je vais simplement sur le catalogue Gallica de la BNF, et je sélectionne « Presse et Revues ».
Nous lisons tous, quand il y a lieu, les articles de presse dans lesquels nos enfants, parents et amis ont été cités, parfois sous format numérique, ou sur les réseaux sociaux. Du temps de nos ancêtres, c’était un moyen de communication et d’information très prisé.
Lorsque je cite la BNF, il faut savoir que de nombreux services d’archives départementales ont numérisé voire mis en ligne des revues et périodiques, comme les archives d’Ille-et-Vilaine, et y ont associé des moteurs de recherche. Cela est aussi valable pour certaines villes, médiathèques, en France comme à l’étranger (cf., ci-dessous, le lien vers la page de la BNF qui référence certains de ces acteurs).
Qu’allez vous y découvrir ?
La liste est longue, mais dans le cadre de recherches généalogiques, les avis de naissance, mariage et décès y sont régulièrement consignés. Pour un décès, l’énumération des membres de la famille pourra vous permettre de débloquer certaines situations.
De façon plus anecdotique, mais au combien intéressante, vous pourriez voir apparaître le nom de votre ancêtre dans un faits divers (dans un accident de la route ou en qualité de témoin dans une affaire de vol..), à l’occasion de compétitions sportives, ou en sa qualité de membre d’un groupe ou d’une association… La liste des écoliers ayant satisfait à l’examen du certificat d’études peut également faire l’objet d’une parution.
Pour ma part, la recherche qui m’a le plus bouleversée a été celle qui m’a amené à découvrir que le frère d’un de mes ancêtres avait fait la une des journaux en 1875, pour finalement être condamné, avec sa propre fille, au bagne en Nouvelle-Calédonie..
Et vous, qu’avez-vous trouvé ?
Accès à la page Gallica de la BNF : http://presselocaleancienne.bnf.fr/html/organismes-qui-numerisent-des-journaux
26 octobre 2021
LOT DE PHOTOS AUX ENCHERES… ou comment la mémoire disparaît…
Je suis une adepte des enchères. Je trouve que c’est un lieu hors du temps, ou chaque objet raconte une histoire. Mais aller aux enchères, c’est aussi voir la mémoire s’étioler, le passé des disparus s’envoler à jamais.
L’autre jour, aux enchères, tout un lot de photos anciennes (3 cartons !!) ne trouvait pas preneur.. alors pour 10 euros, je les ai achetées.
C’est Zézette qui doit se demander ce que la photo prise d’elle, en 1929, fait chez moi !
Et ce chien de chasse ? Qui est-il ? La photo n’est pas très ancienne. Elle doit dater des années 1950. Son propriétaire devait tenir à lui pour le prendre ainsi !
Et cette photo de voiture accidentée ? Un modèle des années 60… Que s’est-il passé ?
Les questions sont infinies.
Les portraits des mariés, des communiants et des bébés sont légion, mais quelle histoire pourrait nous conter chacun de ces protagonistes ?
Sur cette photo, ils s’étaient pourtant tous endimanchés. On voit bien qu’en ce début de 20ème siècle, ils prennent la pose très sérieusement, écoutant scrupuleusement les conseils du photographes qui leur dit de ne point bouger.. Mais finalement, leur histoire, peu de personnes la connaîtront jamais..
Alors ne faites pas cette erreur.
Numérisez les clichés que vous trouvez, renommez les avant que la mémoire ne s’étiole, partagez les avec vos proches, afin que tous ces instants de vie ne deviennent pas un passé, qui, au mieux, finiront leur longue vie dans les archives personnelles d’une adepte des enchères..
Quelques photos extraites du lot..

25 octobre 2021
LES DOCUMENTS LIES A L’IMMOBILIER
Au cours de recherches généalogiques, nous découvrons des lieux de vie, des adresses où ont vécu ou exercé nos ancêtres.
Il peut s’agir de la simple mention d’un nom de hameau, d’une adresse très précise ou encore des coordonnées d’un lieu d’exercice d’une profession.Toutes ces informations sont cruciales pour mieux connaître les lieux de vie de vos aïeux.
Ce hameau existe-t-il toujours ? La numérotation de la rue a-t-elle évolué au fil des siècles ? Cet îlot a-t-il survécu à l’urbanisation ? Qu’est devenue l’usine dans laquelle travaillait toute la famille ?
Retracer tous ces événements dans une chronologie, sur des cartes, ou les intégrer dans une biographie familiale peut être fort utile. Intéressez vous aux actes de propriété que vous pourriez encore posséder, interrogez-vous sur l’histoire d’un bâtiment ! Toutes ces démarches sont une mine d’informations !
A partir des données cadastrales – que vous pouvez très facilement retrouver, soit sur des sites nationaux, soit aux archives départementales – il sera ensuite possible d’écrire l’histoire d’un lieu, et de retracer la vie de votre ancêtre au siècle dernier, et même avant..
Si vous ne l’avez pas déjà fait, allez jeter un œil au portail « Remonter le temps » de l’IGN (https://remonterletemps.ign.fr/), pour découvrir à quoi ressemblait votre actuel lieu de vie il y a 60 ans !.. ou au XVIIIème siècle !
Ci-dessous, quelques éléments glanés lors de mes recherches auprès de mes proches : plans, actes de ventes, croquis..

24 octobre 2021
Les photos, cahiers, souvenirs familiaux, peuvent vous en apprendre énormément sur vos ancêtres, leurs biens, leur profession ou encore leurs centres d’intérêts..
LES PHOTOS, CARTES, BUVARDS, et AUTRES LETTRES
Bien souvent, nos proches, qu’il s’agisse de nos parents, oncles, tantes, ou autres grands-parents, ont conservé des documents qui peuvent être forts utiles.
Retrouver une carte ou une lettre datée de la Grande Guerre, découvrir un diplôme, une affiche qui reflète l’intérêt qu’un aïeul pouvait avoir pour sujet, sont autant de sources importantes qui vous permettront de mieux comprendre la vie de vos ancêtres.
Parmi les nombreux documents arrivés jusqu’à nous, un modeste buvard portant le cachet du commerce que tenait la grand-mère de mon époux, nous permet d’en apprendre un peu plus sur les produits qui y étaient vendus.
Ce même commerce donnait à ses plus fidèles clients des protège-cahier qui nous laisse imaginer le quotidien de ces écoliers du début du XXème, derrière leurs pupitres en bois, une plume à la main…
A cet effet, les Archives Départementales des Côtés d’Armor présentent actuellement, en ligne, un catalogue du mobilier scolaire de la fin du XIXème siècle, qui nous laisse imaginer l’intérieur des salles de classe que fréquentèrent nos aïeux (https://archives.cotesdarmor.fr/…/catalogue-de-mobilier…).
Car la généalogie, c’est aussi et surtout cela : se transporter à d’autres époques, et essayer de revivre cette autre époque…
Ci-dessous, quelques éléments glanés lors de mes recherches auprès de mes proches : cartes, affiches, diplômes, boîtes à secrets.. et bien d’autres encore….

20 octobre 2021
LES TEMOINS dans les actes liés à votre recherche généalogique
Ce sont toujours tous les documents collectés précédemment qui vont vous apporter des informations sur l’entourage de votre ancêtre.
A l’occasion d’une naissance, d’un mariage, d’un décès, prendre le temps de se poser la question de la place des déclarants et témoins est primordial.
Outre le lien familial, on en apprendra beaucoup sur l’entourage de la personne concernée, son milieu social aussi, ses titres et décorations éventuels.
S’agissant des titres et fonctions, il est possible de consulter des bases de données permettent de retrouver les élus (ex. de la base Sycomore pour les députés français depuis 1789 (https://www2.assemblee-nationale.fr/sycomore/recherche).Pour ce qui est des décorations, on peut citer la base Léonore pour les médaillés de la Légion d’Honneur (https://www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr/ui/).
Quelles que soient les personnes citées, leur présence n’est jamais anodine, et donnera lieu à de nombreux questionnements. Vous pourrez, par exemple, être amenés à vous demander pourquoi, pour une naissance, n’est-ce pas le père qui effectue la déclaration ? Pour un mariage, pourquoi la mère est-elle notée comme étant absente ? Pour un décès, qui est ce beau-frère inconnu ?
La généalogie, finalement, c’est une quête, une enquête sans fin.Comme l’écrivait François René de Chateaubriand (1768-1848) dans les Mémoires d’outre-tombe, « Les vivants ne peuvent rien apprendre aux morts. Les morts, au contraire, instruisent les vivants ».
Questionnez-vous, soyez curieux, et vous ne cesserez jamais d’en apprendre sur vos origines, certes, mais aussi sur l’étendue des ressources généalogiques…
Ci-dessous, un extrait de la 1ère page de signatures du contrat de mariage de Jean Baptiste Tinthoin et de Jeanne Baptiste Françoise Louise Mel de Saint-Céran, Paris, 1748 (Archives Nationales, Cote MC ET LII 337).

19 octobre 2021
Je vous invite à découvrir ce que peut vous apporter l’étude d’un contrat de mariage, et ce d’autant plus s’il date de la 1ère moitié du XVIIIème siècle :
- Les apports d’un contrat de mariage, ou comment contourner les lacunes des actes paroissiaux ou d’état civil
18 octobre 2021
LES LIEUX DE RESIDENCE DE VOS ANCÊTRES
Sur le même principe que pour les professions, les documents consultés vous ont apporté des éléments sur les lieux de vie votre ancêtre.
Si seule un nom de commune a pu être mentionné, il peut aussi s’agir d’un hameau, d’une rue aussi, qui a parfois été numérotée. Dans certains cas, la commune a aussi pu disparaître, en devenant un quartier de la ville la plus proche, ce qui, bien souvent, vous permettra de circonscrire le périmètre d’étude quant au lieu de vie de votre ascendant.
On ne peut s’affranchir d’une recherche sur l’histoire de la commune, ou du quartier dans lequel vivait votre ancêtre lorsque l’on souhaite en savoir davantage sur son environnement et son habitat.
Les inventaires après décès (archives notariales) pourront une nouvelle fois être fort utiles.
Enfin, si votre ancêtre était propriétaire, ce sont les ressources cadastrales qui vous en apprendront davantage.J’ai plus d’une fois été captivée par la description des intérieurs, qui touche aussi bien le mobilier que le contenu des armoires. J’ai aussi été plusieurs fois étonnée par le nombre de résidences occupées sur un court laps de temps par un même couple.
Quoi qu’il en soit, c’est un voyage passionnant, et riche d’enseignements.
Ci-dessous, les lieux de vie de mon ancêtre Frédéric Tinthoin (1845-1906).

17 octobre 2021
LES METIERS ET PROFESSIONS
Les documents et actes consultés dans le cadre de recherches généalogiques apportent de nombreux éléments sur les métiers et professions exercés par votre ancêtre.
Au fil des mois, des saisons, des années, les professions évoluent.
Un étudiant mentionné sur un recensement sera peut-être plus tard architecte..
Un journalier sera peut-être parfois aussi cultivateur puis propriétaire..Vous verrez peut-être aussi défiler la carrière militaire d’un ancêtre qui se verra peut-être décoré..
Quoi qu’il en soit, vous ne ressortirez pas sans de nombreuses questions, au fur et à mesure de l’avancée de vos recherches. Chaque naissance, chaque mariage des enfants vous donnera l’occasion de vous interroger sur les métiers occupés, et vous donnera une idée de la place de votre ancêtre au sein d’une communauté, d’une corporation, sa place sociale aussi au sein de la commune dans laquelle il habite et travaille bien souvent.
Qu’en est-il d’ailleurs des métiers que vous découvrirez ? Existent-ils toujours ? Leur appellation était-elle spécifique à la région dans laquelle exerçait votre ancêtre ?
Autant de questionnements qui vous révèleront, jour après jour, l’étendue de ce que la généalogie peut vous apporter…
Ci-dessous, les différentes professions et charges de mon ancêtre Jean Tinthoin (1672-1747).

16 octobre 2021
Les papiers de famille, actes et recensements sont de précieuses sources, notamment parce qu’ils nous permettent de commencer à dresser notre arbre généalogique. Au delà de cet aspect, il faut savoir lire entre les lignes pour aller plus loin, et découvrir une vie professionnelle, des titres, ou encore les proches de la famille.
13 octobre 2021
Mes recherches personnelles m’ont notamment amenée à m’interroger sur le patronyme Sibot, et notamment Jean Sibot (1818-1901), qui eut pour ainsi dire plusieurs carrières…
LES AUTRES RESSOURCES NUMERISEES
En France, les archives nationales, départementales ou communales offrent de nombreuses autres informations numérisées. Il peut s’agit du cadastre (matrices cadastrales), des répertoires et minutes des notaires, des tableaux de décès et de successions…
Ce n‘est qu’après avoir relativement bien avancé dans ses recherches généalogiques que la piste pourra se poursuivre vers ces autres ressources.
Dire que le généalogie est une passion bien française est sans doute juste, mais à consulter les documents également numérisés par les autres pays – pas forcément uniquement européens – me laisse à penser que c’est un loisir qui s’étend.
Nous ne pourrons cependant nier que la recherche généalogique ne date pas d’hier. Une simple recherche avec le mot « généalogie », dans le catalogue numérisé de la Bibliothèque Nationale de France (https://gallica.bnf.fr/accueil/fr/content/accueil-fr…) renvoie quelques résultats… qui ne datent pas d’hier… Mais sans remonter aussi loin, il ne faut pas oublier les nombreux livres parus sur le sujet, qui peuvent nous permettent, assez facilement, de suivre les pas de nos ancêtres ou d’en apprendre plus sur leur vie.

12 octobre 2021
LES REGISTRES MATRICULES
A défaut d’avoir pu collecter le livret militaire de votre aïeul, des documents militaires peuvent être consultés en archives départementales (ou sur le site des archives de la Ville de Paris pour cette commune par exemple).
Si le service militaire obligatoire n’est apparu qu’en 1905, le recensement des conscrits date de la Révolution.
Ainsi, dans chaque canton étaient recensés, annuellement, l’année de leurs 20 ans, les jeunes gens sur leur lieu de résidence.Si tous les registres n’ont pas forcément été conservés, il faut savoir qu’à partir de la 2nde moitié du 19ème siècle (entre 1859 et 1867), ces registres sont devenus la norme, et sont, pour la plupart, consultables en ligne.
Comme pour les actes d’état civil, il s’agit de se référer à une table alphabétique qui renvoie à un numéro de registre matricule, et à la fiche qui concerne votre ancêtre.
Outre les informations relatives à l’état civil, de nombreuses informations relatives à son physique, son niveau d’instruction, mais aussi sa période militaire y sont consignés.
Notons que le site Grand Mémorial (http://www.culture.fr/Genealogie/Grand-Memorial) a pour objet de recenser le parcours de guerre des poilus et permet d’avoir un accès direct aux bases de 91 conseils départementaux, et 3 services nationaux (8,1 millions de matricules).
Encore de beaux trésors à découvrir…

10 octobre 2021
LES RECENSEMENTS DE POPULATION
Après les registres paroissiaux ou d’état civil, ce sont souvent les recensements de population que l’on consulte ensuite. C’est une véritable mine de renseignements pour en savoir plus sur les familles et les personnes qui les composent.
En France, dans les faits, même si des recensements ont eu lieu sous l’Ancien Régime, c’est à partir de 1836 qu’une organisation pérenne se met en place, avec un recensement réalisé tous les 5 ans (avec parfois quelques aménagements dus aux conflits) et ce jusqu’au milieu du 20ème siècle. C’est ensuite l’INSEE qui prendra la suite.
Dans chaque commune, par rue / hameau puis par maison, il sera possible de retrouver la composition de chaque famille, puis pour chacune d’entre elles des informations relatives au lien avec le chef de famille, à l’âge de chacun mais aussi à leur profession, employeur aussi parfois. Au fil des années, les informations sollicitées ont pu évoluer. Toutefois, même si ces dernières ont parfois été particulièrement détaillées, encore faut-il qu’elles aient été renseignées.
Néanmoins, parvenir à retrouver la famille qui vous intéresse sera une belle avancée. Les informations viendront compléter celles collectées dans les registres consultés précédemment.(Cf., ci-dessous, la carte des recensements de population numérisés, selon Geneanet – www.geneanet.org.)
Notons par ailleurs que dans certains cas (comme la Ville de Paris), les recensements quinquennaux ont parfois été plus tardifs. Toutefois, notons que des dénombrements de population ont pu être effectués par la Préfecture de la Seine, sous forme de tableaux de mouvements de la population, intégrant des statistiques et relevés de professions.

9 octobre 2021
La seconde étape, en matière de recherche, consiste à se procurer les actes d’état-civil manquants, puis à étendre la recherche aux autres ressources habituellement disponibles sur les sites des archives départementales ou communales, comme les recensements de population et les registres matricules.
LES REGISTRES PAROISSIAUX ET D’ETAT CIVIL
Les recherches dans les registres vont avoir pour objet de remonter votre généalogie ascendante d’acte en acte. En France, ces registres sont principalement consultables en Archives Départementales voire communales, généralement en ligne, car numérisés dans la majorité des cas.
La recherche ne peut débuter qu’une fois passé le « seuil » des 100 ans, les archives d’état-civil n’étant généralement pas en ligne avant l’écoulement de ce délai. Toutefois, il aura été possible de solliciter préalablement, auprès des mairies concernées, les actes plus récents, une fois la filiation du demandeur attestée.
La démarche consiste donc à rechercher un acte dont on connaît les deux éléments que sont le lieu et la date d’événement. A défaut, il conviendra de consulter les tables décennales, registres établis tous les 10 ans, et recensant l’ensemble des événements survenus dans une commune donnée.
La difficulté majeure résultera de l’absence d’éléments sur les lieux de naissance, mariage ou décès. En effet, plus on remonte le temps, moins les actes sont précis. Les tables décennales n’existent par ailleurs pas toujours. Ceci étant, la consultation de bases de données permet souvent de résoudre ces écueils.
La seconde difficulté consistera ensuite – et principalement en ce qui concerne les registres paroissiaux – à lire les actes de baptêmes, mariages et sépulture antérieurs à 1792.
Néanmoins, parvenir, dans un premier temps, à remonter son ascendance de génération en génération jusqu’à la fin du XVIIIème siècle sera déjà une belle avancée (cf., ci-dessous, la carte de l’état civil numérisé, selon Geneanet – www.geneanet.org).
On pourra consulter par ailleurs le Nouveau manuel des officiers de l’état-civil, de Jean Anatole Garnier Dubourgneuf (1796-1856), édité en 1825. On y retrouvera notamment les modèles d’actes attendus à cette date (cf. p. 195 par exemple). https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9611184w?rk=42918;4

Commencez à mettre sur papier ce que vous avez trouvé, en remplissant un arbre sur 4 ou 5 générations.

Modèle d’arbre sur 4 générations
6 octobre 2021
LES ACTES D’ETAT-CIVIL
Ce n’est qu’à partir de 1792 que l’état civil laïque est instauré, prenant la suite des registres paroissiaux qui regroupent, quant à eux, les baptêmes, mariages et sépultures de vos ancêtres. Certaines archives départementales détiennent des registres paroissiaux datant de la 2nde moitié du XVème siècle.
S’agissant de l’état civil, il est probable que vous trouviez assez peu d’actes d’état civil dans vos archives familiales, à moins qu’un de vos aïeux n’ait souhaité lui-même engager des recherches généalogiques.Les trois principaux actes sont les actes de naissance, mariage et décès.
A partir des données issues du livret de famille, ou à partir d’une simple pièce d’identité, vous allez pouvoir vous procurer chacun de ces trois actes, pour remonter votre ascendance, en contactant les mairies ou en consultant les archives départementales.
Rappelons néanmoins que la loi n°2008-696 du 15 juillet 2008 relative aux archives encadre les délais de communicabilité des actes d’état civil, selon les modalités suivantes :
– Acte de naissance : 75 ans, à moins que vous ne soyez l’intéressé, son conjoint, un ascendant ou un descendant
– Acte de mariage : 75 ans, selon les mêmes modalités
– Acte de décès : librement communicable
A défaut, un acte sans filiation vous sera communiqué.Les actes vous apporteront de nombreuses informations sur la filiation certes, mais aussi sur la profession des différents protagonistes, ou encore leur lieu de résidence. En fonction des actes, vous y trouverez également des mentions marginales relatives à une adoption, une reconnaissance, un changement de prénom, un PACS, un mariage, un divorce, un décès, pour ne citer que ces exemples.
Si certaines archives, tant paroissiales que d’état civil, ne sont pas arrivées jusqu’à nous, plusieurs administrations ont cherché à procéder à la reconstitution d’archives d’état civil, détruites pour diverses raisons.
On pourra aussi consulter, sur la même thématique, des ouvrages spécifiques tels les « Actes d’état civil d’artistes, musiciens et comédiens, extraits des registres de l’hôtel de ville de Paris détruits dans l’incendie du 24 mai 1871 », publié par H. Herluison (1835-1905) en 1876 : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k853692c/f8.itemRien n’est jamais perdu, tout (ou presque tout) peut se retrouver…

5 octobre 2021
LES FAIRE-PART
Si l’on a tendance à penser que les faire-part tombent en désuétude, ils étaient la norme au siècle dernier. Les faire-part sont ordinairement édités à l’occasion des naissances, mariages et décès de nos aïeux. Certains peuvent avoir été édités dès le XVIIème, dans les familles bourgeoises.
Que trouverez-vous dans les faire-part ?Finalement peu d’éléments dans les faire-part antérieurs au XIXème, si ce n’est des prénoms et noms, ce qui peut néanmoins représenter une avancée majeure dans vos recherches.
Par contre, dès 1880, les actes de mariage sont ordinairement présentés en vis-à-vis, une page étant dédié à l’épousée, et l’autre à son futur mari. Les faire-part de décès, quant à eux, permettent de retrouver la famille proche, l’ordre de parution des noms étant particulièrement organisé.Les adresses des parents, des mariés parfois, peuvent également être mentionnés. Autant de pistes pour localiser une famille !
Enfin il ne faut pas négliger les insertions dans la presse qui, si elles ne sont pas des faire-part à part entière, peuvent bien souvent avoir fait office de faire-part.Sachez enfin qu’à défaut de trouver de tels documents dans vos greniers, vous pourriez en trouver en archives.
La Bibliothèque Nationale de France conserve de nombreux faire-part, dont ceux-ci :
– faire part de naissance de Georges Auriol (1907-1950), critique de cinéma et scénariste : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b10506357f.r=faire%20part?rk=85837;2
– faire-part de mariage manuscrit de 1862, entre Gustave Baneux (1825-1878), chef d’orchestre, et Irma Pannetrat (1833-1892), cantatrice : https://gallica.bnf.fr/…/f1.item.r=faire%20part%20mariage
– faire-part de décès de Félix et Marcel Duteil, deux frères décédés durant la Grande Guerre https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b10100220h?rk=21459;2https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b10100221z?rk=42918;4
A ce stade, vous avez sans doute déjà réuni de nombreux documents, n’est-ce pas ?

4 octobre 2021
LES ACTES NOTARIES
Les notaires ont toujours eu une place centrale dans la vie des familles, particulièrement durant les siècles derniers.
Si de nos jours le notaire est souvent synonyme d’accession à la propriété, il était systématiquement consulté pour tous les actes de la vie courante. Certaines archives départementales conservent des fonds notariés datant de la fin du XIIIème siècle !
Qu’il s’agisse de contrat d’apprentissage, de contrat de mariage, de baux, d’achat et de vente, de donation, de testament, ou encore d’inventaire après décès, les archives notariales sont riches d’informations sur le déroulé de la vie de nos ancêtres.
Comme aujourd’hui, les signataires se voyaient remettre un exemplaire de l’acte dûment signé et enregistré, acte que vous pourriez retrouver dans vos greniers…
En apprendre plus sur la formation de nos ancêtres, sur leur rôle au sein d’une corporation ou encore – pour ne citer que ces exemples – sur le mobilier contenu dans leurs intérieurs, demeure palpitant ! On pourra consulter, à titre d’exemple, l’acte notarié concernant le consentement à exécution du testament de Benjamin GODARD (1849-1895).
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b53080929z/f1.item
Les documents que vous avez pu collecter sont d’une grande richesse, conservez-les précieusement !

2 octobre 2021
LE LIVRET MILITAIRE
Le livret individuel ou livret militaire tel qu’on l’entend dans le cadre de recherches généalogiques, fait référence à celui créé sous la Troisième République (1870-1940).
Il contient des informations relatives à l’état civil de votre ancêtre (nom, prénoms, date et lieu de naissance) mais aussi son lieu de résidence, sa profession, sa situation maritale et l’éventuel nom de son épouse.
Bien que les plus anciens livrets ne contiennent pas de photographie, une description physique très précise de votre ancêtre sera mentionnée (taille, forme du nez, couleur des yeux..).
Les livrets militaires sont également précieux car ils vous apporteront des informations sur sa carrière militaire, en lien avec le registre matricule que vous consulterez sans doute par ailleurs.
Mois après mois, année après année, vous aurez une idée très précise des différentes affectations de votre ancêtre, les régiments qu’il a fréquenté, les campagnes auxquelles il a participé, ses éventuelles blessures et autres décorations.
Pour l’anecdote, si votre ancêtre a fait quelques frasques durant ses années sous les drapeaux, il sera possible de les y retrouver, quand bien même elles seraient rayées…
On pourra consulter, à titre d’exemple, le Livret Militaire de Guillaume Apollinaire, classe 1900https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b52508858s/f3.item
LE LIVRET DE FAMILLE
En France, le livret de famille est institué en 1877, particulièrement du fait de la destruction de l’état-civil parisien (1871).
C’est en effet la circulaire du 18 mars 1877 de Jules François Simon Suisse dit Jules Simon (1814-1896), natif de Bretagne qui l’instaure.
Le livret de famille peut être délivré soit à l’occasion du mariage d’un couple, soit à la naissance ou à l’adoption de leur premier enfant.
Les livrets de familles sont précieux car ils vous apporteront des informations sur le couple concerné et sa descendance certes, mais aussi sur les parents du couple. Peut-être y découvrirez vous le nom de jeune fille de votre grand-mère, dont vous n’aviez pas le souvenir ?
N’omettons pas en outre les autres livrets de famille qui peuvent être détenus, comme, par exemple, le livret de famille catholique dans lequel vous trouverez mention des sacrements (baptême, confirmation, mariage..).
On prendra par ailleurs plaisir à feuilleter le Nouveau livret de famille de Félix Moralia, paru en 1888, suivi d’un petit recueil de renseignements indispensables au chef de famille. https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5808586n?rk=107296;4

1er octobre 2021
Sur Facebook et sur Linkedin, j’ai fait le choix de diffuser quelques conseils pour permettre à tout à chacun de débuter ses recherches familiales.
Pour commencer, le plus simple consiste à rechercher, chez soi, les « papiers de famille » qui pourraient être détenus : livret de famille, livret militaire, actes notariés, faire-part, et pourquoi pas quelques actes d’état-civil.. ?!?

1er octobre 2021
Création de ma société de Généalogiste familiale professionnelle (SIRET 902 898 055 00014). C’est un projet que je mûris depuis de nombreuses années, Forte d’une expérience axée sur les recherches en archives, tant pour moi-même que pour aider des proches, je souhaite mettre mes compétences au service du plus grand nombre.

Juin 2020 : j’obtiens le D.U. avec la Mention Très bien, et le titre de major de promotion. Ma monographie de fin de cursus avait pour but d’objectiver le parcours de la famille Tinthoin, patronyme porté par mon grand-père maternel.

Septembre 2019
Après près de 30 ans de recherches généalogiques pour moi-même, des proches ou des collègues, je débute le D.U. Généalogie & Histoire Familiale dispensé par l’Université du Mans. Les Unités d’Enseignement (U.E.) portent sur la connaissance des ressources archivistiques, l’héraldique, la paléographie, l’histoire des propriétés, l’histoire familiale ou encore la cartographie appliquée à la généalogie.
Ma motivation : faire valider mes connaissances, et les élargir pour aller encore plus loin dans la compréhension de la vie de mes ancêtres.
Avant-propos
Je suis issue d’une famille originaire de divers horizons.
Du côté de mon père, des racines espagnoles et portugaises. Du côté de ma mère, des ancêtres originaires de la région parisienne (Paris, actuelle Seine-et-Marne particulièrement), du centre, de l’Est et de l’actuelle région Rhônes-Alpes.
Entre 1832 et 1860, chacun de mes ancêtres migra vers l’Algérie, ce qui explique en grande partie ces origines variées.
Ce qui m’a toujours attiré, interpellé, ce sont les raisons de ces migrations, la vie de chacun de mes aïeux et de leurs familles avant, pendant et après cette longue période de l’autre côté de la Méditerranée.
L’étude de la vie de chacune de ces familles m’a beaucoup appris. Que ce soit sur les conditions de vie en Algérie, mais aussi sur leur quotidien en métropole, avant le grand départ.
Leurs « petites » histoires ont très vite rejoint la grande histoire, qu’elle ait été sociale, économique ou encore politique. Dans la 1ère moitié du 19ème siècle, la pêche à la baleine conduisait un de mes aïeux dans la mer du Japon.. alors qu’un autre, à la même époque, voyait ses salons accueillir tous les membres de la haute société parisienne. Durant le siècle précédent, certains étaient de riches marchands-merciers dans la capitale, alors que d’autres, installés non loin de Lyon, vivaient difficilement de leurs terres.
Ce sont toutes ces histoires individuelles, ponctuées d’épisodes plus ou moins joyeux, qui m’ont donné envie d’en apprendre davantage, et qui me poussent aujourd’hui à vous proposer, à votre tour, de partir à la découverte de vos origines et de la vie de vos ancêtres.
Challenge Upro-G 2023
Contrat de mariage (mars)
Fait divers (février)
Cloche (janvier)
Challenge A-Z 2022
Z – Zéro
Y – Yard
X – Extrémités
W – Walsh de Valois
V – Viandes
U – Unanimité
T – Testament
S – Sabots
R – Religion
Q – Qualifié
P – Pestiférés
O – Ouvriers
N – Nomination
M – Marc
L – Lainé
K – Képi
J – Jambe
I – Inventaire
H – Sous-série H Dépôt
G – Grandes facilités
F – Fosses à inhumer
E – Epicier
D – Gilette Davi
C – Charlotte Cordé
B – Beaulieu
A – Avantage
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Bonne lecture !