Challenge #projet52uprog, semaine 13, une litre funéraire.
Abolie à la Révolution, la litre funéraire consiste en une impression peinte, sur fond noir, des armoiries seigneuriales, sur le pourtour d’une église ou en intérieur.
C’est souvent à l’occasion de la restauration d’édifices religieux que ces représentations sont redécouvertes.
A Taden, commune voisine de ma commune de résidence, on peut observer, en l’église Saint Pierre, deux litres seigneuriales.

Eglise de Taden
Si les armoiries de la plus petite des deux litres ne sont pas identifiables, la seconde présente les armes des Ferré : d’argent à une face d’azur et trois molettes surmonté d’un heaume avec cimier et panache représentant un aigle aux ailes déployées.

La litre, détail
Le contrat de mariage entre Catherine de Quédillac et Gilles Férré attesté en 1512 permet de dater ce décor peint de la première moitié du 16ème siècle.

L’ensemble du décor peint
Inutile de vous dire que la Bretagne recèle de nombreux trésors qui n’attendent que vous.
Alors à bientôt !
Sources
– Archives privées, Michèle Bodénès
– Photos de Pierre Koller, (c) Région Bretagne
Bibliographie
– Zwingenberger, Jeanette, La litre, ceinture de deuil ou trait ultime, in Interfaces, n°43, 2020
Sitographie
– https://patrimoine.bzh